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147. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105

Moliere est au-dessus de l’original quand Elise reproche à Don Lope son indigne métier, lorsque Don Lope répond qu’on ne parvient auprès des Grands qu’en flattant leurs foiblesses, leurs caprices, leurs défauts, leurs vices même ; mais est-il décent & vraisemblable que Don Lope s’avise de vouloir lire une lettre qu’il trouve chez la confidente de la Princesse, & qu’il la déchire lorsqu’on veut la lui enlever ?

148. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Apemantus se promene avec des Sénateurs & des Philosophes, en déclamant avec aigreur contre les vices des hommes & contre le Gouvernement.

149. (1871) Molière

Or, de tous les vices qu’il devait corriger, celui-là était le plus implacable.

150. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Il faut sur-tout remarquer que Straparole, la Fontaine, Scarron, ont pour héroïnes des femmes mariées, dont plusieurs personnes ne sauroient voir les succès amoureux avec plaisir ; & que Moliere, ami des bienséances, intéresse les ames honnêtes à une passion pure & délicate, que la vertu même approuve, & qui n’est pas couronnée de la main du vice.

151. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Il eût encore fallu que Baron, trop indulgent pour son vice favori, ne se fût pas contenté de chatouiller Moncade, & qu’il l’eût traité comme il le méritoit.

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