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78. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

La nouvelle Troupe Italienne23 ne l’a jamais risquée sur son théâtre. […] Le premier registre de la nouvelle Troupe Italienne commence ainsi : Au nom de Dieu, de la Vierge Marie, de S.

79. (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723

De pélerins, dit-on, une troupe grossiere En public à Paris y monta la premiere, Et sottement zélée en sa simplicité Joüa les Saints, la Vierge, & Dieu par piété. […] Une troupe d’autres comédiens se forma pour la premiere fois, & prit d’eux à loyer le privilége, & l’hôtel de Bourgogne. […] La licence s’étant également glissée dans toutes les autres troupes de comédiens, le parlement refusa pendant long-tems d’enregistrer leurs lettres patentes, & il permit seulement en 1596 aux comédiens de province, de joüer à la foire saint-Germain, à la charge de payer par chacune année qu’ils joüeroient, deux écus aux administrateurs de la confrairie de la passion. […] A ces confreres ont succédé les troupes de comédiens, qui sont ou sédentaires comme les comédiens François, les comédiens Italiens établis à Paris, & plusieurs autres troupes qui ont des théatres fixes dans plusieurs grandes villes du royaume, comme Strasbourg, Lille, &c. […] De retour à Paris, il établit une troupe accomplie de comédiens, formés de sa main, & dont il étoit l’ame : mais il s’agit ici seulement de le considérer du côté de ses ouvrages, & d’en chanter tout le mérite.

80. (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8

Le comédien finit sur son champ de bataille, le chef se sacrifie pour sa troupe.

81. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

La Troupe de Molière devient celle du Roi Il y eut cependant une lueur d’espérance pour le vaillant poète qui ne désarmait, pas : car, le 14 août 1665, Louis XIV gratifia sa Troupe d’une pension de six mille livres : dès lors, elle prit congé de Monsieur à qui elle appartenait, et reçut ce titre : La Troupe du Roi, au Palais-Royal 101. […] Sous le titre de troupe de Monsieur. Lorsqu’on commença de bâtir, en 1660, la colonnade du Louvre sur l’emplacement du Petit-Bourbon, la troupe de Monsieur passa au Palais-Royal ; elle devint troupe du roi en 1665 ; plus tard, à la mort de Molière, réunie à la troupe du Marais d’abord, et sept ans après (1680), à celle de l’hôtel de Bourgogne, elle forma le Théâtre-Français. […] Les intérêts de sa troupe furent tout aussi pressants. […] Comédiennes de la troupe de Molière.

82. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »

Pendant qu’il se levait, la troupe avait gagné le rivière, et ils s’étaient déjà saisis d’un bateau pour prendre le large, et se noyer en plus grande eau.

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