/ 140
73. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [1, p. 33] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome III, 344-345, p. 347 Mademoiselle Poisson, fille du Ducroisy, comédien de la troupe de Molière, fait ainsi le portrait de l’auteur du Misanthrope et du Tartuffe.

74. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »

Il fait partie de la troupe du Marais de 1660 à 1665.

75. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Thierry « n’ayant plus le champ de bataille, gardait le théâtre pour y décider encore la victoire ‌ 4 », Condé à son tour désire entendre Tartuffe ; la Palatine point convertie encore, et qui, selon son aveu, avait grand’peine à se tenir de rire aux choses de la religion, prête son château du Raincy ; et Molière et sa troupe y jouent la pièce entière. […] Au mois de septembre suivant, Molière ayant accompli, sur un ordre du roi, ce tour de force de composer, de faire apprendre et jouer en cinq jours une pièce nouvelle : l’Amour médecin, Louis XIV l’attache décidément à son service, et la troupe de Monsieur devient troupe royale avec six mille livres de pension. […] Tout à coup, le roi étant à l’armée de Flandre, le 5 août 1667, la troupe du Palais-Royal joue en public l’lmposteur, comédie en cinq actes, dont le héros est un certain M. […] Quant à la charité, qui est de la religion ce que les comédiens n’oublieront jamais, la leur était inépuisable ; il n’était troupe de campagne, si gueuse qu’elle fût, qui ne jouât sa plus belle pièce pour donner sa recette entière aux hospices des villes où elle était de passage. […] C’était, des comédiens de la troupe, celui qui avait le jeu le plus en dehors.

76. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »

Ces messieurs, indignés, forcèrent la porte de la comédie, tuèrent les portiers, et cherchèrent la troupe entière pour lui faire éprouver le même traitement : mais Béjart, qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer, se présenta sur le théâtre : Eh, messieurs, leur dit-il, épargnez un pauvre vieillard de soixante-quinze ans, qui n’a plus que quelques jours à vivre.

77. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102

De pélerins, dit-on, une troupe grossiere, En public à Paris, y monta la premiere, Et sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints, la Vierge, & Dieu, par charité. […] Chargé par eux de délivrer des commissions d’Officiers, & de lever des troupes, il fut découvert dans le bourg de Tourailles.

/ 140