Le sujet est le même : les premiers personnages sont, à l’exemple de Cléanthis & de Strabon, mariés : ils ne se reconnoissent point, & sont amoureux l’un de l’autre.
On dira que ces peintures-là ne produisent pas un grand effet sur les mœurs : en de tels sujets, le jugement du spectateur, comme celui de l’auteur, est fixé d’avance, et l’un et l’autre ont naturellement un sens du bien et du mal, qui décide leur préférence et leur mépris.
Il est maître de son sujet, de ses divisions, de sa conclusion, comme un orateur. […] Le voilà lancé sur un sujet grave : il parle de morale, de philosophie, de religion ; cela vous inquiète ? […] Et ce sont des sujets à toujours le pleurer.
Mais quel sujet si grand contre lui vous irrite, Vous à qui j’ai tant vu parler de son mérite ?
La cruelle, horrible exactitude de la satire contre les docteurs qui causent de leurs petites affaires pendant que le malade agonise201 ; contre ceux qui laissent mourir le malade pour régler entre eux une querelle de préséance202 ; contre ceux qui, après avoir saigné quinze fois 203 l’infortuné sujet de leur expérience ou plutôt de leur ignorance, déclarent que, s’il ne guérit point, c’est signe que la maladie n’est pas dans le sang, et qu’ils vont le purger autant de fois pour voir si elle n’est pas dans les humeurs204 : toutes ces scènes là, et bien d’autres, qu’elles sont poignantes, mais quelles sont vraies205 !