C’est notre rival, Monsieu le Bailli ; j’en jurerois, moi, en cas de besoin : ça suffira-t-il pour le faire pendre ?
Pour juger du mérite de ses ouvrages, il suffit de les comparer avec tout ce que l’antiquité offre de plus parfait dans ce genre. […] Pour juger du mérite de ses ouvrages, il suffit de les comparer avec tout ce que l’antiquité offre de plus parfait dans ce genre.
Cependant on ignore ce grand Homme ; et les faibles crayons, qu’on nous en a donnés, sont tous manqués ; ou si peu recherchés, qu’ils ne suffisent pas pour le faire connaître tel qu’il était. […] Il suffisait de le connaître légèrement.
Du manteau je passerois aux habits ; mais je pense qu’il suffira de dire que chaque piece de son accoûtrement est une antique.
Il y a même des pièces d’une grande réputation dont l’action et le mouvement, quoiqu’elles soient en cinq actes, suffiraient à peine pour soutenir un acte seul : c’est moins une action véritable qu’une apparence d’action ; ou plutôt, c’est un simple assemblage d’autant de scènes qu’il en faut pour donner à une pièce la durée ordinaire des représentations : c’est un remplissage de dialogues semés de bons mots, de traits satiriques, qui séduisent le spectateur par leur brillant et l’empêchent de remarquer le vide et le défaut d’action.