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52. (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -

je le connais parfaitement bien, je vous jure ; je l’ai joué très souvent dans ma maison de campagne, où milady donnait des spectacles magnifiques et très chers.

53. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Lulli obtint ses provisions avec des agréments inouïs  ; et, afin que la chose finît comme elle avait commencé, c’est-à-dire par une farce, le jour de sa réception, après un magnifique repas donné à ses nouveaux confrères, il les mena tous à l’Opéra, où l’on représentait un de ses ouvrages : quarante graves personnages, en manteau noir et en grand chapeau, occupant les quatre premiers rangs de l’amphithéâtre, ne donnèrent pas au public un spectacle moins amusant que celui de la scène ; et le malicieux baladin dut bien rire en lui-même de ce dénouement, qui était presque aussi grotesque que la cérémonie turque. […] Les trois premiers actes, en effet (mettant à part cette différence d’étendue, qui est le moindre des défauts), sont égaux, en leur genre, à tout ce que Molière a composé de plus parfait ; et, si les deux derniers sont une farce plus folle que plaisante, c’est que les ordres du Roi ne laissèrent pas au poète le temps de finir ainsi qu’il avait commencé, ou peut-être que la destination particulière du spectacle le contraignit de terminer par un de ces divertissements de danse et de musique, qu’il est si difficile de faire sortir naturellement d’une véritable action comique. […] Le Roi, qui voulait marquer cette saison des plaisirs et de la folie par un des plus magnifiques amusements qu’il eût encore donnés à sa cour, demanda à Molière une pièce dont le genre permît de mettre en jeu toutes les merveilles de la mécanique du temps, nouvellement rassemblées dans la salle de spectacle du palais des Tuileries.

54. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467

Mes pleurs, ma beauté, mon âge, ce spectacle attendrissant d’une jeune Reine qui leur tendoit les bras, firent tomber les poignards de leurs mains.

55. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11

Nous avons vu la corruption des mœurs générales se répandre de la cour de François Ier sur la nation entière1, et le spectacle de la société infectée de ces mœurs nous a laissé de pénibles impressions.

56. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

Samson est exaucé : il secoue les colonnes ; le Temple s’écroule ; il est lui-même écrasé sous les ruines avec tous les Philistins, & la piece finit par ce spectacle terrible. […] Outre les pieces héroïques, dont nous sommes redevables aux Espagnols, nous leur devons encore les pieces à spectacles, & ce que nous appellons comédie-ballet.

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