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134. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Et, à ce propos, on ne se fait point faute d’accuser les Poquelin de vanité ridicule et de sots préjugés. […] Il n’allait pas, comme certaines gens qui affectaient une sotte et orgueilleuse austérité, disant du mal de lui. […] Ce caractère d’Ariste nous frappe médiocrement, et nous n’apercevons là qu’une contre-partie attendue de celui de Sganarelle : la sagesse bienveillante, une large raison, l’indulgence et la générosité, en regard de l’égoïsme étroit et opiniâtre et de l’aveugle et sotte vanité. […] Les préjugés, les mépris des sots, les inimitiés, les cabales hostiles, l’y poursuivirent. […] C’est un homme qui n’a rien à perdre, et les comédiens ne me l’ont déchaîné que pour m’engager à une sotte guerre. »On a souvent blâmé Molière d’avoir nommé Boursault.

135. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Monsieur, je suis bien sot de m’amuser au nom.

136. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Le héros, sot comme le Limousin de Moliere, vient épouser une fille qui ne l’aime point.

137. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Tome I, p. 356 Molière fit acheter un des habits de Cotin* pour le faire porter à celui qui faisait le personnage dans sa Pièce.Molière joua d’abord Cotin* sous le nom de Tricotin, que plus malicieusement, sous prétexte de mieux déguiser, il changea depuis en Trissotin, équivalant à trois fois sot. […] Et qui paraît le plus sot de nous deux ?

138. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

c’en est trop, dit-il, en lui donnant un coup de pied qui le fit tomber à la renverse : Ce maraud-là me chaussera éternellement à l’envers ; ce ne sera jamais qu’un sot, quelque métier qu’il fasse. […] ―  Où a-t-il été déterrer, ajoutait Mr le Comte de … ces sottes femmes, sur lesquelles il a travaillé aussi sérieusement que sur un bon sujet ?

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