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162. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

& quels combats ne sentit-il point en lui-même entre cet amour naissant & la sincere amitié qu’il avoit pour Anselme ? […] Timon fait cette priere : Dieux immortels, si vous voulez être applaudis de vos bienfaits, prenez ce soin vous-mêmes, l’homme est trop ingrat pour les sentir.

163. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Arrivé dans la capitale, il sentit ce qui lui manquait, et s’appliqua sérieusement à s’instruire au moins dans la langue française. […] Les soins inutiles que j’ai pris de l’imiter m’ont appris qu’il est inimitable, et c’est beaucoup pour moi que la gloire d’avoir été souffert où il a été admiré. » Boursault, qui s’était bien trouvé des pièces à tiroir, et qui apparemment se sentait plus fait pour les détails que pour l’invention et l’ensemble, voulut mettre encore une fois Esope sur la scène, et ne mit pas dans cette nouvelle pièce plus d’intrigue et de plan que dans l’autre.

164.

Ce n’est pas même Damis, à qui elle imposerait silence comme à un enfant ; pas même Dorine, qui ne parlerait pas si elle ne se sentait soutenue, et, d’ailleurs, d’après le commentaire nouveau de l’Odéon, il n’est pas très certain que Dorine fût de la partie. […] Le fouet, les guêtres et le manteau sentent plus le campagnard que le citadin qui revient des champs. […] Tisserant est un Cléante qui sent son gentilhomme. […] Fechter le sent bien. […] Jusqu’à présent la malédiction n’était pas tombée sur notre nation ; je ne l’ai jamais sentie qu’à présent… Deux mille ducats que je perds là, sans compter d’autres bijoux précieux, bien précieux !

165. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

Vous sentez, je crois bien, quelque petite honte A faire un libre aveu de l’amour qui vous domte.

166. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273

On ne pourroit pas mieux combattre les monologues si l’on n’avoit souvent remarqué qu’un homme vivement affecté d’un bonheur ou d’un malheur qui vient de lui arriver, se plaint où se félicite tout haut, qu’il fait des réflexions sur son état présent & à venir, tout le temps où, à force de sentir vivement, il est hors de lui-même.

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