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45. (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46

Les Précieuses, les Petits Maîtres, & les Medecins, ont été les principaux objets de sa satire.

46. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183

Ses comédies, trop locales pour être vraiment humaines, ne sont que des satires empreintes d’un caractère d’actualité transitoire258.

47. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192

La satire et la comédie se rangent du côté de la cour ; la littérature tout entière se consacre à la célébrer.

48. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

La parodie, la satire, s’étaient attaquées au roman pastoral, aux langoureuses afféteries du platonisme amoureux. […] Il paraît que l’annonce de ce nouvel ouvrage avait produit quelque sensation, car la salle était pleine de spectateurs, et des plus intéressés dans la satire. […] Toujours est-il que, dans la puissante coterie dont faisait partie Ménage, la satire de l’audacieux comédien ne fut pas supportée avec tant de bonne grâce et de résignation.  […] Ce qui suit, c’est la comédie des Fâcheux, cette revue des ridicules de la cour, cette excellente satire dialoguée, cette galerie de portraits pris sur le vif dans une antichambre de Versailles. […] Molière, voulant montrer sans doute qu’il ne méconnaissait pas les droits de la satire, lors même qu’elle s’exerçait contre lui, alla voir jouer cette pièce et se plaça sur le théâtre, selon la coutume du temps.

49. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Boileau adresse à Molière sa satire II. […] Cette piquante bagatelle est une petite scène animée par la satire la plus mordante. […] Attaqué à son tour par Boileau, il voulut se venger de ses sarcasmes en composant sa Satire des satires ; mais le législateur du Parnasse, qui comptait des parents et des amis dans le parlement, eut assez de crédit, ou plutôt assez de faiblesse, pour solliciter et obtenir une défense de jouer cette pièce. […] En attendant le dîner, on pria Despréaux de réciter la satire adressée à Molière. […] Elle était précédée d’une satire contre le même chef-d’œuvre, adressée à l’auteur par un de ses amis.

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