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151. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Il était sans doute légitime et moralement beau de poursuivre à toute force, comme le faisaient les confrères, ces duels qui, comme le dit un écrit du temps6, « affaiblissaient tous les jours la France par des saignées mortelles. » Mais fallait-il associer, comme le lit la Compagnie, à ce sage et patriotique effort, une détestation non moins âpre des « juremens et blasphèmes » si habituels à la noblesse ?

152. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Autrefois des écrivains qui pouvaient élever plus haut leurs prétentions, un le Sage, un Piron, n’ont pas dédaigné de travailler pour le vaudeville, même pour le vaudeville des marionnettes.

153. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Si, n’ayant qu’un amant, on peut passer pour sage, Elle est assez femme de bien ; Mais elle en aurait davantage, Si l’on voulait l’aimer pour rien. […] Robinet dit qu’elle était sage, mais Robinet était un poète.

154.

En parcourant les fables de la Mothe, on en trouve une sur le gouvernement électif dont la vue du poteau semble lui avoir suggéré l’idée ; nous n’en citerons que les derniers vers :              « On dit que le vieux singe, affaibli par son âge,                       « Au pied de l’arbre se campa ;                       « Qu’il prévit, en animai sage,            « Que le fruit ébranlé tomberait du branchage,                       « Et dans sa chute il l’attrapa. […] Et, par exemple, lorsqu’Alcibiade dit à Timon : « Je ne t’ai jamais fait de mal », et que celui-ci lui répond : « Si fait, tu as dit du bien de moi », ne songe-t-on pas aussitôt aux deux vers de Molière : Tous les hommes me sont à tel point odieux Que je serais fâché d’être sage à leurs yeux Ailleurs, Timon dira aux brigands : « Je vous sais gré de professer le vol ouvertement, et de ne pas faire votre métier sous des apparences plus édifiantes ; car le vol le plus effréné se pratique dans les professions régulières. » Là encore, ne vous semble-t-il pas entendre parler notre Alceste, cet Alceste loyal, aux yeux de qui le vice capital de l’humanité est la fausseté et le mensonge, et qui veut                           qu’en toute rencontre Le fond de notre cœur dans nos discours se montre.

155. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Le peuple a en elles une foi implicite ; l’esprit fort les brave jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour y avoir recours ; l’homme sage s’y soumet avec confiance, parce que leurs préceptes ne lui coûtent point à suivre et que leurs arrêts le trouveront toujours résigné.

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