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210. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Cette cassette-là me trouble entiérement ; Plus que le reste encore elle me désespere.

211. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Au reste, Belti vantant la façon dont on aime dans les bois, méprisant l’or & l’usage qu’on en fait chez les peuples policés, demandant si elle est riche, voulant qu’on la remene dans les bois où elle ne connoissoit pas la pauvreté, blâmant nos loix, se moquant de nos femmes indolentes, a beaucoup de ressemblance avec Arlequin Sauvage, voulant manger l’argent qu’on lui présente, & ne comprenant pas à quel autre usage il peut être bon ; décidant que nous sommes des frippons en naissant, puisque nous avons besoin de loix pour être bons ; félicitant un plaideur d’avoir perdu son procès qui l’importunoit ; demandant si la Justice est un animal, & s’il mord ; se moquant des personnes qui se font servir comme si elles n’avoient ni bras ni jambes, & sur-tout des hommes qui font avec eux le métier de bêtes ; priant enfin son Capitaine de le remener dans ses bois, où, ne connoissant pas la pauvreté, il étoit son maître & son roi.

212. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

  Diana reste avec le prétendu Médecin, qui lui tâte le pouls, prétend qu’elle est amoureuse & jalouse.

213. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Ayant oui dire qu’il y avait à Avignon une excellente voix de dessus dont je pourrais facilement disposer, je m’embarquai avec Molière sur le Rhône qui mène en Avignon, où étant arrivé avec quarante pistoles de reste du débris de mon naufrage, comme un joueur ne saurait vivre sans cartes, non plus qu’un matelot sans ubac, la première chose que je fis, ce fut d’aller à l’académie. […] Et mon reste d’amour vous en croit avec joie : Je fais plus, je le vois sans en être jaloux. […] Ayant oui dire qu’il y avait à Avignon une excellente voix de dessus dont je pourrais facilement disposer, je m’embarquai avec Molière sur le Rhône qui mène à Avignon, où étant arrivé avec quarante pistoles de reste des débris de mon naufrage, comme un joueur ne saurait vivre sans cartes, non plus qu’un matelot sans tabac, la première chose que je fis ce fut d’aller à l’académie. […] Depuis lequel tems ladite Catherine, sous prétexte d’aller tirer du vin la cave, en faisait emporter une grande quantité par des porteurs et une petite fille, et non contente de ce, ladite damoiselle son épouse l’a surprise plusieurs fois lui volant dans ses poches la monnaie qu’elle y avait, après s’être aperçue que l’on lui prenait et notamment le jour d’hier ayant mis dans sa poche huit petites pièces de quatre sols, une pièce de six sols de reste de monnaie que son chandelier lui avait rendue avec un sol en liards et voulant de ladite monnaie donner quelque chose à ladite Catherine à laquelle elle aurait dit de la tirer de sa poche et d’aller à la boucherie pour y acheter ce qu’elle avait besoin, ladite Catherine lui serait venue dire qu’il n’y avait plus que quatre pièces de 4 sols et une de 6 sols, ce qui aurait lait que ladite damoiselle son épouse aurait dit que sûrement elle était volée et qu’elle avait lesdites pièces de 4 sols et liards en icelle. » Que penseraient aujourd’hui Sarah Bernhardt, Croizette ou Brohan de ces pièces de quatre sols et liards en icelle qui jouent un si grand rôle ?

214. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Il a composé plus de cinquante comédies ; mais il ne nous en reste que onze entieres, qui sont les Acharniens, les Chevaliers, les Nuées, les Guêpes, la Paix, les Oiseaux, les Fêtes de Cérès, Lysistrate, les Grenouilles, les Harangueuses ou l’Assemblée des Femmes, Plutus.

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