En second lieu, Genevote ne reproche à son vieillard que le ridicule de son habillement : mais Zerbinette ne s’arrête pas à la superficie, elle va au vif ; elle reproche au sien le ridicule de son esprit & de sa ladrerie ; elle lui rappelle qu’il a voulu faire vendre de vieilles hardes pour racheter son fils ; qu’il a voulu envoyer la Justice en pleine mer après les Turcs, & que la douleur de compter de l’argent lui a souvent arraché cette exclamation burlesque : Que diable alloit-il faire dans cette galere !
Ne ressassons pas ce reproche qu’on a fait aux directeurs, et notamment à M.
M. de La Pommeraye me reproche encore d’avoir dit qu’Alceste n’est point Molière. […] Après m’avoir reproché de ne pas voir Molière dans Alceste, M. de La Pommeraye me reproche de n’y pas voir M. de Montausier.
Ce que je lui reproche, ce n’est pas de préférer à Molière Aristophane ou tout autre poète comique ; c’est d’avoir la prétention de fonder sa préférence sur la plus petite raison de l’ordre logique. […] Quelqu’un reproche à la comédie qu’on vient de voir, de manquer précisément d’action, et de consister toute en des récits que vient faire ou Agnès ou Horace.
On a dit que L’École des maris était une copie des Adelphes de Térence ; si cela était, Molière eut plus mérité l’éloge d’avoir fait passer en France le bon goût de l’ancienne Rome, que le reproche d’avoir dérobé sa pièce. […] Le père, étonné d’apprendre une pareille nouvelle, fait à ce fils des reproches sanglants, et l’oblige d’aller trouver sa maîtresse, et de lui demander pardon de ses importunités ; le fils, qui soupçonne la ruse, obéit ; la scène se passe en présence du vieillard même, et de la belle-mère prétendue ; il se jette aux genoux de sa maîtresse, qui lui pardonne, et lui donne sa main à baiser ; mais un instant après, et dans la même scène, il lui dit tout bas qu’il n’est pas content de lui avoir baisé la main, et qu’il souhaiterait aussi de l’embrasser. […] L’abbé d’Aubignac, dans sa Quatrième dissertation concernant le poème dramatique, reproche à M.