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126. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

Le nom du Libraire qui débite ce petit Ouvrage, m’a fait soupçonner qu’une plume accoutumée depuis longtemps au travail, aurait voulu à mes dépens, procurer quelque petit profit à son Libraire, sous le nom de Molière, qui rappelle assez son Lecteur : Mais le style de la Critique est aisé ; il n’est point raboteux ; je n’y reconnais point l’Auteur qui m’avait d’abord causé des soupçons.

127. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

En trois heures, ni plus ni moins, vous voulez absolument tout le secret de cette âme, de cet esprit, de ce jeune cœur ; et quand enfin la charmante fille a tout dit, quand vous ne lui avez épargné aucune équivoque, quand elle s’est bien fatiguée à comprendre ou plutôt à deviner vos poètes comiques, vous la rappelez du fond du théâtre, vous voulez la revoir pour l’applaudir, vous êtes ivres de joie, et personne ne prend en pitié cette enfant, la voyant la proie et la victime de votre admiration !

128. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

Ce ne sont là que de simples conjectures ; mais quelques mots de madame de Sévigné les fortifient beaucoup, en prouvant deux choses, d’abord qu’on se rappelait naturellement Tartuffe en parlant de Roquette ; ensuite qu’il avait existé entre la duchesse et l’abbé certains rapports qui n’étaient pas à l’avantage de celui-ci.

129. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Ce qui rappelle la faculté détersive des brosses pour nettoyer les habits, dont se moque Malebranche, et la définition donnée sérieusement par le père Noël à Pascal : «  La lumière est le mouvement luminaire d’un corps lumineux. » Molière est ici plus grave encore que le père Noël.

130. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

Pour éviter les répétitions, car nous avons déjà parlé de cette pièce*, il suffira de rappeler en passant le coup de théâtre par lequel Isabelle, feignant d’embrasser son tuteur, se sert de ce moyen pour donner à son amant sa main à baiser, et lui engager sa foi. […] « On ne peut douter qu’en voyant représenter la pièce italienne, Molière ne se soit rappelé la satire d’Horace*, puisqu’il s’en est servi pour la composition de la première scène et pour l’exposition de toute sa pièce ; mais il imagina un motif, une intrigue ou action, et un dénouement, et fit sa comédie en trois actes.

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