Si vous croyez encor m’avoir sous votre loi, Donnez-moi des rivaux qui soient dignes de moi Mais non ; pour vous prouver que mon cœur froid, paisible, De sentiments jaloux ne vit plus susceptible, Après avoir exclu Dorat et Marivaux, Quittez ce fier dédain pour vos amants nouveaux ; J’ose vous en prier : plusieurs, quoi qu’on en dise, Sont dignes de Thalie ; à tort on les déprise.
J’ai démontré que les imitations étoient permises principalement sur la scene : j’ai prouvé que tous les bons Poëtes comiques, depuis Plaute jusqu’à la Chaussée, doivent leur plus grande gloire à leurs imitations.
Rien n’est prouvé : et adhuc sub judice lis est . […] Durant les deux années qui précédèrent la naissance d’Armande, il est prouvé que Molière et la Béjart n’ont absolument pu s’être rencontrés. […] Je m’étonne qu’aux heures de lutte entre les romantiques et les classiques, ceux-ci n’aient pas invoqué plus souvent le témoignage de Molière pour prouver que le romantisme (puisque le mot était à la mode) avait toujours existé. […] Il prouve simplement qu’il lui fallait être profondément convaincu pour être bon comédien, et je ne vois pas ce qu’il y a là de fort damnable. […] Beffara a prouvé, par la publication de l’acte authentique du mariage de Molière, qu’Armande était la sœur et non la fille de Madeleine Béjart.
George Dandin triomphe de pouvoir prouver à son beau-pere & à sa belle-mere qu’on le trahit.
Pour le prouver, jettons les yeux sur une des plus mauvaises, sur l’Etourdi.