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70. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

Sur ce principe il fut conclu que le roi viendrait chez madame de Montespan ; mais pour ne pas donner à la médisance le moindre sujet de mordre, on convint que des dames respectables et des plus graves de la cour seraient présentes à cette entrevue, et que le roi ne verrait madame de Montespan qu’en leur compagnie.

71. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Nous avons comparé, dans le volume précédent, Chapitre V, le Prince jaloux de Moliere au Principe geloso italien : voyons si Baron aura tiré grand parti de ses modeles. […] Cette derniere situation est dans le Prince jaloux de Moliere, & dans il Principe geloso de Cicognini.

72. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Il les maltraite, les insulte, les tyrannise, les déshérite ; il trahit la confiance d’un ami malheureux ; il verrait sans sourciller mourir amis, enfants, mère et femme, et tout cela par un principe de piété. […] Louis XIV tout le premier, malgré son faible pour l’adroit bouffon qui le flattait à son gré, entrevit le dommage que ce spectacle pouvait causer à des principes qu’en les transgressant il respectait encore, et comme homme et comme roi26. […] C’est là le premier principe sur quoi roule la prudence même et à quoi toute cette vertu doit se rapporter. […] Moralement, tout est faux dans les principes et dans la combinaison. […]   Ces principes, si habilement tournés en ridicule, sont cependant ceux de la Foi qui nous dit : N’aimez point le monde,… Malheur au inonde à cause de ses scandales.

73. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Mais, comme il s’imagine avoir fondé la critique littéraire sur quelque chose en la fondant sur le goût, avant d’exposer mes nouveaux principes, j’ai à suivre l’exemple qu’il m’a donné lui-même : moi aussi, je dois lui dire pourquoi je considère sa méthode comme chimérique. […] N’a-t-il pas eu le front d’attribuer au principe de sa critique, au goût, un esprit de sympathique largeur et d’intelligence universelle ? […] Que la critique doive être large, intelligente et sympathique, c’est, depuis plus d’un demi-siècle, ma conviction profonde ; mais que l’école célébrée par le Chevalier ait jamais eu ces qualités, c’est ce que l’histoire ne permet pas de prétendre, et qu’elle puisse les acquérir en demeurant fidèle à son principe, c’est ce que je nie absolument. […] C’est donc ainsi que vous appliquez les principes exposés sans doute à l’heure qu’il est dans la suite de voire Réponse à mon Étude, et déjà transparents dans voire Critique du goût !

74. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Le restaurateur de la philosophie d’Épicure, Gassendi vivait comme un anachorète, il ne buvait que de l’eau, ne mangeait que quelques légumes et jamais de viande, pratiquant fidèlement le principe que l’usage de la viande est contre-nature, au sujet duquel il avait eu une curieuse polémique contre le philosophe mystique, Jean-Baptiste Van Helmont.

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