Mais on condamne, sans compromis quoique sans amertume, les autres personnages, dignes d’indulgence parce qu’ils sont hommes, dignes de blâme parce qu’ils se laissent aller sans résistance aux premières poussées du vice, qu’il faut appeler par son nom, si poli, si élégant, si atténué par la mode et l’usage qu’il se présente.
Encore le lecteur et surtout l’auteur du présent livre se doivent-ils estimer heureux de cette espèce d’unité qui se présente, inespérée, en cette œuvre de dépouillement. […] La comédie, sous quelque forme qu’elle se présente, bouffonne ou sérieuse, triste ou gaie, en habit brodé ou en souquenille usée, avec la perruque de Louis XIV ou en queue rouge, sous l’habit de Célimène et sous la robe de Tartuffe, elle est toujours la comédie. […] Ces braves gens ont gardé la mémoire de Rosambeau ; de cette vie abandonnée à l’heure présente, ils n’ont pas été étonnés que je sache. […] Aussi eût-on peut-être bien fait d’intituler tout simplement la présente comédie : — Le Médecin imaginaire. […] Ce n’est pas tout : chez le fournisseur de Moncade se sont présentées trois dames, dans la matinée, pour payer les petites dettes de ce Moncade.
Mais, pour son esprit, je vous avertis par avance, qu’il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matiere tout-à-fait disposée pour ce que nous voulons, & qu’il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu’on lui présentera.
Doué d’un bon sens solide, il a mieux jugé les cas très-délicats que présente la pratique de cette loi, et mieux exprimé comment elle doit être respectée jusque dans ses moindres prescriptions.
Vu de ce profil, Montausier présente bien plutôt le type d’un Oronte que celui d’un amateur passionné de la naïveté et du naturel.