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193. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

En amour, il est permis d’être lâche.

194. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

Il lui était donné, sous ce rapport, une faveur rare : celle de réaliser sa propre théorie, et. cette théorie, — permettez-moi de m’y arrêter en passant, — c’était que tout, au théâtre, tient à la diction et dans la diction. « Tout dire., tout indiquer, tout accentuer, tout faire entendre, exprimer l’homme tout entier, son éducation, ses travers, ses passions, avec ce souffle de la voix si uni, si égal en apparence, si merveilleux en réalité, si insaisissable dans la délicatesse de ses nuances qu’il n’existe pas de notation pour elles et qu’aucun instrument artificiel ne saurait les exécuter : c’était là qu’il voyait la perfection de son art, la science exquise du véritable comédien français1 » Il affectait de dédaigner les autres parties de l’acteur, estimant que la diction les peut remplacer, tandis que rien ne la remplace ; il trouvait d’un art grossier, par exemple, ces recettes faciles pour provoquer  le rire, les entrées étourdissantes, les lazzi, les répétitions de mots, comme s’en permettait Monrose ; Monrose disait :          Et si dans la province Il se donnait en tout vingt coups de nerf de bœuf, Mon père pour sa part en emboursait dix-neuf.

195. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Mais, d’un autre côté, un père, non seulement sacrifié à son fils, mais assez impudemment dupé et bafoué par lui, offensait des bienséances qu’il n’est permis de violer que quand, de leur violation même, résulte une grande leçon morale, comme dans L’Avare.

196. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

J’ai conservé mon amour pour vous tant que vous m’avez conservé la foi que vous m’aviez promise ; à présent que vous manquez à votre parole, il m’est permis d’épouser qui bon me semble.

197. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Sosie a beau le prier de permettre qu’il soit son ombre, son cadet, il n’entend point raison, & Sosie s’écrie douloureusement :  O Ciel !

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