Ce qui est surtout digne de remarque, et ce qu’on n’a pas daigné voir, ce sont les vers de Martian qui suivent cette première tirade, et qui offrent la peinture frappante de ce qu’éprouvait Corneille chez Mlle Du Parc, en présence et au milieu de ses jeunes rivaux. […] J’avais déjà ouï parler du mérite de ce lieu et de la capacité de plusieurs galants hommes qui divertissaient les bienheureux passants qui aiment à jouer à trois dés. » Donnons encore la parole à d’Assoucy pour la peinture du poète pâtissier Ragueneau : « Il ne trouva dans Paris aucun poète qui le voulût nourrir à son tour, et aucun pâtissier, qui, sur un de ses sonnets, voulût lui faire crédit seulement d’un pâté.
Riquet, plus immortel encore par le mérite des personnes qui composent la famille qu’il a laissée, que par le glorieux ouvrage de la jonction des mers, avait fait venir Vario de Florence, pour orner de plusieurs belles peintures sa maison charmante de Bonrepos50. […] On lui doit une partie des peintures décoratives du château de Windsor54.
Fais-moi de sa personne une peinture qui me la rende méprisable ; et marque-moi bien, pour m’en dégoûter, tous les défauts que tu peux voir en elle. » Rebuté comme son maître et animé contre sa Nicole du même ressentiment, Covielle s’empresse d’obéir et prend très au sérieux son rôle d’aristarque galant : « Elle, monsieur, voilà une belle mijaurée, une pimpesouée bien bâtie, pour vous donner de l’amour !
L’analyse du cœur humain, la peinture des caractères remplacèrent sur la scène l’antique guerre des Dieux.
Il outre tout, disait-on ; il est inégal dans ses peintures ; il dénoue mal. […] C’est par-là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eut remporté le prix, Si, moins ami du peuple en ses doctes peintures, Il n’eût point fait souvent grimacer ses figures ; Quitté, pour le bouffon, l’agréable et le fin, Et, sans honte, à Térence allié Tabarin. […] On n’y vient point pour s’attrister : et qu’y a-t-il de plus triste que la peinture d’un ingrat, par exemple, d’un calomniateur, d’un scélérat, d’un impie ?