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211. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

La partie penseuse de la bonne bourgeoisie s’entassait au théâtre pour écouter la satire des « dévots » et des « nobles » qui osaient suivre les prédicateurs. […] Il lui dit : « Tant que ma vie a été également mêlée de peine et de plaisir, je me suis cru heureux ; mais aujourd’hui que je suis accablé de peines sans pouvoir compter sur aucun moment de satisfaction et de douceur, je vois bien qu’il me faut quitter la partie. […] Les diverses parties en sont liées avec une justesse merveilleuse, et il est quasi impossible d’y rien abréger sans omettre quelque chose d’essentiel. […] Interrogeons-le là-dessus directement et faisons-lui la partie belle. […] Alceste n’est qu’un vertueux du paganisme, de ceux qu’on appelle Socrate, Bias, Diogène, etc., mêlé d’une forte partie de ce pharisien de l’Évangile qui prie debout dans le Temple, principalement occupé de rendre justice à ses vertus : Non sum sicut cœteri hominum raptores, injusti, adulteri, velut etiam hic publicanus.

212. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Une infinité de gens ont dit qu’il expira dans cette partie de la Piece ; & que lorsqu’il fut question d’achever son rôle, en faisant voir que ce n’étoit qu’une feinte, il ne put ni parler, ni se relever, & qu’on le trouva mort effectivement.

213. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Voyons en partie la derniere scene de l’Important.

214. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

L’autre est ce genre plus faible encore, qui, substituant à l’imitation éclairée de la nature, à cette vérité toujours intéressante, seul but de tous les beaux-Arts, une imitation puérile, une vérité minutieuse, fait de la Scène un miroir où se répètent froidement et sans choix les détails les plus frivoles, exclut du Théâtre ce bel assortiment de parties heureusement combinées, sans lequel il n’y a point de vraie création, et renouvellera parmi nous ce qu’on a vu chez les Romains, la Comédie changée en simple Pantomime, dont il ne restera rien à la postérité que le nom des Acteurs qui, par leurs talents, auront caché la misère et la nullité des Poètes.

215. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

  Moliere, en rejettant tout le fatras qu’amenent dans la piece italienne, & les amours de Pantalon, & le déguisement d’Arlequin, a senti ce que valoit la partie d’intrigue filée par la jalousie de Diane & de Flaminio.

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