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112. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

J’ai embrassé cette occasion-ci de me mettre à mon aise, & je l’ai fait sur l’espérance de me voir bientôt délivrée du barbon que je prends.

113. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Le succès ne couronna point les espérances de ce prince : mais son séjour dans la capitale du monde chrétien s’étant prolongé à cette occasion, il s’y trouvait encore lorsque les Napolitains, mécontents du duc d’Arcos, qui gouvernait alors les deux Siciles, pour le roi d’Espagne Philippe IV, se révoltèrent contre lui.

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Vous n’ignorez pas qu’en ces occasions, Un secret éventé rompt nos prétentions. […] Ne nous amusons pas à louer présentement la façon dont Moliere a imité Scarron ; il suffit dans cette occasion de placer l’un à côté de l’autre.

115. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

Permettez-moi, M. le Préfet, de saisir cette occasion pour rappeler à votre souvenir que c’est précisément en face de la fontaine projetée, dans la. maison du passage Hulot, rue Richelieu, que Molière a rendu le dernier soupir ; et veuillez excuser la liberté que je prends de vous faire remarquer que, si l’on considère cette circonstance et la proximité du Théâtre-Français, il serait impossible de trouver aucun emplacement où il fût plus convenable d’élever à ce grand homme un monument que Paris, sa ville natale, s’étonne encore de ne pas posséder. […] Vous exprimez, à cette occasion, le désir de voir s’élever à Molière un monument que sa ville natale s’étonne de ne pas encore posséder, et vous pensez que l’on pourrait d’autant mieux profiter de la circonstance que c’est précisément en face de la fontaine projetée, dans la maison Hulot, que ce grand homme a rendu le dernier soupir.

116. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

J’avoue, lui répartit Clorante, que cet illustre Abbé en a fait un, et que, l’ayant portée à l’auteur dont nous parlons, il trouva des raisons pour ne la point jouer, encore qu’il avouât qu’elle fût bonne ; cependant, comme son esprit consiste principalement à se savoir bien servir de l’occasion, et que cette idée lui a plu, il a fait une Pièce sur le même sujet, croyant qu’il était seul capable de se donner des louanges ». […] Quand tout ce vacarme fut passé, les Comédiens tinrent conseil pour prendre une résolution dans une occasion si périlleuse. « Vous ne m’avez point donné de repos, dit Molière à l’assemblée, que je n’aie importuné le Roi pour avoir l’ordre qui nous a mis tous à deux doigts de notre perte ; il est question présentement de voir ce que nous avons à faire ». […] C’est à l’occasion du plus outré de ces libelles, qu’il fait dire à son Misanthrope : Et, non contents encore du tort que l’on me fait, Il court, parmi le monde, un livre abominable, Et de qui la lecture est même condamnable Un Livre à mériter la dernière rigueur, etc. […] Tome II, p. 393 1705, Grimarest, p. 138-139 Cette comédie [Monsieur de Pourceaugnac] fut faite à l’occasion d’un gentilhomme Limousin, qui dans une querelle qu’il eut sur le Théâtre avec les Comédiens, étala une partie du ridicule dont il était chargé. […] Si la première fois que cela m’arriva, un connaisseur m’eût lâché deux bons coups de sifflet, il m’aurait fait rentrer en moi-même ; et je serais meilleur. » Tome II, p. 432 Le Roi de Prusse141 dit quelque part, dans ses ouvrages, à l’occasion des Pièces de ce genre, qu’il aimerait mieux se voir jouer dans une Comédie bien faite et dans le bon genre, que d’assister seulement à l’une de nos Pièces modernes.

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