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192. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Peut-être aussi le désir de plaire au roi de Suède, qui ne l’avait engagé à faire ce voyage que pour recueillir les observations qu’il y pourrait faire, le rendit plus attentif qu’il ne l’aurait été naturellement ; et cet esprit courtisan que l’on prend toujours auprès des rois asservit pour un moment l’humeur indépendante et libre d’un homme absolument livre à ses goûts, et qui semblait ne changer de lieu que pour se défaire du temps.

193. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Si Alceste a voulu être conséquent avec lui-même, il a dû, pour trouver un lieu où il eût pleinement la liberté d’être homme d’honneur, sortir non-seulement de la société, mais de l’Eglise du dix-septième siècle. » Ainsi s’exprime M.

194. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Bien que le théâtre doive être moral autant que possible, il ne faut pas oublier qu’il est avant tout un lieu de délassement, ainsi que Molière l’a indiqué dans la Critique de l’École des Femmes. […] Enfin, c’est par les fréquentes visites qu’il fait à son trésor, dans le but de s’assurer qu’il est bien caché, qu’il fait savoir le lieu où il l’a mis. […] La douleur et les tendres protestations de cette jeune femme ne le touchent point, mais ce pervers est sensible à une circonstance qui blesse sa vanité : « Est-elle folle, dit-il, de n’avoir pas changé d’habit et de venir en ce lieu-ci avec son équipage de campagne ! 

195. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

De même, en physique, Descartes, confondant la matière et l’étendue, soutenait que le vide ne pouvait exister, à moins d’un lieu sans étendue, ce qui serait contradictoire, c’est-à-dire qu’il soutenait le plein et la matière subtile.

196. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

Un commis n’a rien à démêler avec le valet de la maison, au lieu qu’un intendant, qui lésine sur la chandelle, le bois, l’avoine, le foin, & sur toutes les provisions, tant pour les hommes que pour les chevaux, doit nécessairement impatienter un domestique qui, grace à l’adresse de l’Auteur, a le double emploi de cuisinier & de cocher.

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