Tous deux, pour se faire piece, conviennent de laisser à leur niece la liberté de se choisir un époux, & ils remettent entre les mains d’un tiers leurs donations.
» Lorsqu’une censure méticuleuse rendait dérisoire le peu de liberté accordé à la presse, pouvait-on ne pas rire aussi de Figaro journaliste à qui l’on avait dit « que, pourvu qu’il ne parle en ses écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des gens en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne enfin qui tienne à quelque chose, il pouvait tout imprimer librement sous l’inspection de deux ou trois censeurs. » Enfin le personnage de Bridoison ne devait-il pas exciter de toutes parts des bravos railleurs, quand la vénalité des charges exposait encore à rencontrer pour juge de son procès, un sot de cette espèce ? […] Mais j’apprends qu’elle est veuve; elle pleure, et ses larmes Contre ma liberté sont de mortelles armes. […] Dans cette pièce, intitulée Les Indépendants, il met en scène un de nos fiers représentants, un rude défenseur de nos droits et de nos libertés, heurtant tout le monde, ne pensant jamais comme ses collègues, et qui, du moment où l’on est de son avis, n’en est plus par amour pour l’indépendance ; pusillanime au fond cependant, et n’osant point ne pas assister à certaine réunion politique, dans la crainte de déplaire aux gens de son parti ; ambitieux aussi et résigné, s’il le faut, dans son dévouement à la chose publique, à porter les chaînes du pouvoir et à devenir ministre. […] Sortir d’un gouffre où triomphent les vices, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d’être homme d’honneur on ait la liberté... […] Le bonheur de vous plaire est ma suprême étude, Et mon cœur de vos vœux fait sa béatitude ; Mais ce cœur vous demande ici la liberté D’oser douter un peu de sa félicité.
Il avoit une facilité incroyable†† à faire des vers ; mais il se donnoit trop de liberté d’inventer de nouveaux termes, & de nouvelles expressions : il lui échapoit même fort (D) souvent des barbarismes.
J’avoue que c’est une liberté que je ne devrois peut-être pas prendre.
Lorsqu’on m’ôte la liberté, Pour m’échapper j’use d’adresse, Et deviens femelle traîtresse De mâle que j’aurois été.