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88. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Croit-on que je me flatte, et qu’enfin dans ma tête, Je ne juge pas bien que je sois une bête ?

89. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Nous n’avons pas besoin ici de Procureur ; tout s’y juge militairement.

90. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Aussi, Molière recommandait-il toujours à ses camarades d’amener leurs enfants à la répétition de ses pièces ; souvent il les regardait comme ses juges.S’il lisait aussi ses pièces à sa servante, s’il tenait à son approbation, c’est que ce grand homme lui avait reconnu ce naturel, cette justesse, qui seuls saisissent à l’instant la vérité d’un portrait ; mais jamais on ne nous a dit que Molière fît répéter ses pièces en présence de gens sans éducation : il connaissait trop leur incapacité.

91. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

A-t-il raison maintenant contre ses juges ? […] Et en deux mots, Saint-Simon nous peint le juge ; « Dès qu’il apercevait un intérêt ou une faveur à ménager, aussitôt il était vendu. » Sans doute il y eut de glorieuses exceptions, et certains magistrats méritèrent leur renom de vertu.

92. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Pour ne parler que de ces premières ébauches de comédies, au lieu de caractères, on y trouve des situations ; au lieu des ridicules de la nature, des ridicules exagérés ou imaginaires ; au lieu de personnages, les types de certaines professions, un docteur, un capitan, un juge ; au lieu de la vraisemblance dans l’action, tout l’esprit de l’auteur employé à y manquer. […] On le sait honnête homme et vrai, et les poètes de tout temps sont friands de tels juges, parce que leur éloge a plus de prix, et qu’ils les croient gagnés quand ils les consultent.

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