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175. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Son front, où brillait cependant la majesté d’un dieu, portait une couronne de rubis cachés dans les fleurs, et si jeune, il avait déjà la teinte rubiconde des buveurs. » À sa suite heureuse, il entraînait les grâces, les élégances, les beautés, les jeux et les fêtes, mêlés aux plus douces odeurs. — Voilà un des tyrans de la jeunesse, et prenez garde, il enchante l’esprit pour le corrompre.

176. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Aussi, dans le moyen âge, le trouvère épia-t-il le moine, et, dans le dix-septième siècle, quand l’hypocrisie se fut raffinée dans les hautes classes de la société, y jouant son jeu avec audace, Molière prit-il la succession des trouvères, et, au lieu d’un fabliau narquois, on eut le Tartufe.

177. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Toute femme qui veut à l’honneur se vouer,   Doit se défendre de jouer,   Comme d’une chose funeste :    Car le jeu, fort décevant,    Pousse une femme souvent    A jouer de tout son reste.

178. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

Pour sauver sa liberté, elle usera de tous les artifices, elle ne reculera devant aucune démarche, aucun mensonge, et finira même par se plaire à ce jeu, au point de nous choquer.

179. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

Célimène est coquette, Alceste est la franchise même ; Célimène aime le monde, Alceste le hait ; Célimène se complaît dans tous les jeux d’esprit et dans ce commerce galant qui excite l’indignation d’Alceste.

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