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114. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47

Voiture s’était fait remarquer, dès l’âge de quinze ans, par une longue épitre au roi, ouvrage de jeune homme, mais où, parmi les antithèses et les jeux de mots, on ne peut s’empêcher de reconnaître de l’esprit, du talent et surtout de l’élévation.

115. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Je conclus que je suis dans le monde entouré de fous, de niais, d’égoïstes, de scélérats, — et que j’ai pour toute affaire à tirer mon épingle du jeu. […] Il ne s’ennuyait point au jeu. […] Elmire, sans doute, n’offre pas le modèle delà simplicité et de la retenue chrétiennes, et l’on peut conjecturer que le pauvre Orgon verra beau jeu quand son fils et sa fille seront mariés. […] Pour se faire plus beau jeu, il feint de n’entendre pas les objections qu’on lui adresse, et il en réfute qu’on ne lui adresse pas. […] C’est ce qu’on appelle le jeu des passions ; jeu cruel aux âmes, jeu de hasard où il y a aussi du bien joué et de la tricherie et des coups renversants, par lesquels l’expérience et l’improbité même peut se trouver vaincue.

116. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

La gaieté comique, au contraire, est inoffensive et douce ; le jeu varié d’une intrigue, les incidents imprévus, les contrastes bizarres, voilà les matières où elle s’exerce10, et, si quelquefois elle se moque des travers des hommes, c’est d’une manière si générale qu’elle fait rire tout le monde sans offenser personne. […] Le spectateur, qui est dans cet état, aime à promener ses regards vaguement, sans but et sans suite, sur une infinie diversité de choses, et si le poète ose lui faire violence, en exigeant de lui la disposition sérieuse qui ne convient qu’au spectateur de la tragédie, je veux dire en voulant arrêter jusqu’à la fin ses yeux sur un objet unique, sans incidents, sans interruptions et mélanges bizarres de toute nature pour le distraire, sans jeux d’esprit ou mots piquants pour réveiller à toute minute, sans inventions inattendues, hardies, pour le tenir sans cesse en haleine, la gaieté tombe, le sérieux reste et le comique s’évanouit. […] Une comédie d’intrigue n’est qu’un jeu dont il ne nous reste rien. […] Non, Molière, la philosophie « n’apprend point à bien faire un potage », mais elle aurait dû vous apprendre à respecter le savoir, et à ne point faire de petits jeux de mots contre le raisonnement, qui, bien loin de « bannir la raison », lui fait apercevoir par la voie des conséquences logiques tant de choses qu’on n’aurait jamais soupçonnées !

117. (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125

L’un défenseur zélé des Bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots, le condamnait au feu.

118. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

Notre maison patrimoniale y a été reconstruite en 1722 : elle existe encore au Jeu du Ballon.

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