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175. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Il y aurait eu aussi, dans le troisième acte de Georges Dandin, un changement de dénoûment; car si le Georges Dandin de la comédie parle d’aller se jeter à la rivière, celui du ballet prend un parti contraire et plus philosophique, puisqu’il va chercher à oublier dans le vin les coquineries de sa femme.

176. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

Le XVIe siècle, ce siècle si malheureux, est celui qui a jeté dans le monde toutes les idées fécondes sur lesquelles nous avons vécu depuis.

177. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Auteur du plan tout entier, Molière, jeté, pour ainsi dire, par un ordre suprême, hors de sa sphère accoutumée, ne put déployer, dans ce sujet merveilleux, héroïque et galant, aucune des ressources de son génie.

178. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Cléon se jette aux pieds d’Isabelle pour lui faire de nouvelles protestations d’amour & de fidélité.

179. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

je n’ai point changé (dit-il), mes sentiments sont toujours les mêmes Si j’ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c’est un dessein que j’ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j’ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m’arriver. » La nature instinctive des hommes ne change pas plus que la nature instinctive des animaux, et lorsque les instincts des premiers sont bizarres ou pervers, toutes les ressources de leur intelligence ne leur donnent point la raison, le bon sens ; loin de là, l’intelligence ne fonctionne alors qu’au profit de la bizarrerie ou de la perversité, ne fait que rendre celles-ci intelligentes et fécondes par conséquent en projets insensés et dangereux. […] Aussi ce fanatique aveuglé reste-t-il intraitable, et, n’ayant rien à répondre, il s’en tire par des moyens détournés, et finalement en quittant la partie: « Je sais que vous parlez, Monsieur, le mieux du monde ; en beaux raisonnements vous abondez toujours ; mais vous perdez le temps, et tous vos beaux discours, la raison, pour mon bien, veut que je me retire : je n’ai point sur ma langue un assez grand empire ; de ce que je dirais je ne répondrais pas, et je me jetterais cent choses sur les bras.» […] Ce mot chimère, qui revient sans cesse dans la bouche de Belise, prouve que ce mot, qui l’a vivement froissée, occupe totalement son esprit, et la manière désordonnée dont il est répété dépeint bien le trouble que ce froissement a jeté dans son esprit.

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