L’Âge vieil plus mûr, inspire un air plus sage, Se pousse auprès des Grands, s’intrigue, se ménage, Contre les coups du sort, songe à se maintenir, Et loin dans le présent regarde l’avenir.
Plus tard, marchant de moins près sur les pas de ces précurseurs étrangers, il ne laisse pas de leur demander ce qu’il dédaigne ou néglige d’inventer : les nœuds de l’intrigue et les surprises du dénouement ; par exemple, ces filles enlevées dans leur jeunesse qui retrouvent leurs parents à la fin du cinquième acte de L’École des femmes, de L’Avare, des Fourberies de Scapin, viennent plus directement de la comédie italienne que de la comédie antique : celle-ci les avait léguées à celle-là, qui avait singulièrement grossi l’héritage.
Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats C’est surtout dans la peinture des caractères que Molière a excellé ; l’intrigue tient peu de place dans la plupart de ses pièces, mais tour à tour les conditions et les professions les plus diverses y viennent étaler leurs ridicules et leurs vices.
L’Interesse, par la complication de l’intrigue et par le caractère des personnages, formait un excellent canevas pour la commedia dell’arte. […] Admettons qu’il existait, avant Molière, quelque imbroglio fondé sur l’équivoque du portrait : il n’est guère douteux que cette intrigue ne provienne de la source ordinaire des quiproquos et des méprises comiques, c’est-à-dire de la commedia dell’arte.
Intrigues de sa femme ; il lui pardonne. […] Intrigue de Baron et de mademoiselle Molière. […] Ses intrigues avec Du Boulay. […] Ces deux derniers noms nous amènent naturellement à parler des intrigues amoureuses de Molière. […] Ce fut pendant la suspension de Pâques que les intrigues redoublèrent et que l’interdiction fut obtenue.