Les deux frères de mademoiselle Hamilton se mirent à sa poursuite, et l’atteignirent à Douvres : Chevalier de Grammont, lui crièrent-ils du plus loin qu’ils l’aperçurent, n’avez-vous rien oublié à Londres ?
Les personnages sensés de la pièce, le maître de la maison et son frère, la fille et son amant, et jusqu’à une servante qui ne sait pas le français, tous cherchent à se faire honneur de ce qu’ils ne sont pas, de ce qu’ils n’ont pas et de ce qu’ils ne savent pas, comme de, tout ce qu’ils cherchent à ne pas être, à ne pas avoir et à ne pas savoir.
Quand la toile se lève, il est sur le point de l’épouser : son plan a réussi ; la fille lui paraît mûre pour lui ; il triomphe ; et comme il ne serait pas content d’avoir raison si quelqu’un n’avait tort, Molière le montre, dans la première scène, accablant Ariste son frère, qui a élevé Léonor avec indulgence, de la supériorité de son système d’éducation.
Voisins que les maîtres de l’art appellent des frères chapeaux1. » Voici le jugement que M. de La Bruyère a porté des ouvrages de Molière : « Il n’a manqué à Térence que d’être moins froid ; quelle pureté, quelle exactitude, quelle politesse, quelle élégance, quels caractères ! […] [Note marginale] Allusion à des moines qui ont à leur suite quelque petit frère qui porte le chapeau.
au même instant, dans la tour du Temple, à côté de son père, de sa mère, de son frère enfant, était enfermée une jeune fille de quinze ans, — l’âge de la jeune débutante !