Oratio, forcé d’avouer son imposture, se met à la merci d’Isabelle.
N’a-t-on pas lieu de s’étonner de cette excessive docilité aux ordres de quelques défenseurs de ce mot sacré, quand on voit, peu de jours après, au même théâtre, les baïonnettes de la gendarmerie employées à maintenir l’ordre aux représentations orageuses du Combat des Montagnes, où les mécontents, malgré leur nombre, ont été forcés à une retraite si précipitée !
Il n’est rien de plus vrai, on a forcé l’endroit de mon trésor, & on me l’a enlevé. […] Harpagon, forcé de donner une collation, prie son intendant de renvoyer les restes au marchand.
Nous avons tout forcé, tout renforcé ; nous avons fait du beau le laid, du laid le beau, du grand seigneur le comédien, du comédien le grand seigneur. […] Ainsi il eut bientôt oublié son mariage forcé et cette pauvre Gillette qui l’aimait tant. […] race oisive et terrible des penseurs de profession, des écrivains par métier, des amoureux et des amoureuses condamnés aux travaux forcés de la poésie et du drame ! […] Songez donc que du Mariage forcé, Molière a fait une comédie où l’on rit aux éclats ! […] et il a été forcé, avant de se nommer en plein théâtre, d’avoir quarante ans accomplis (c’était en effet la volonté de la loi, qui regardait la poésie dramatique comme un sacerdoce) !
… Tous deux rentrent ; et avant même qu’ils aient disparu, le brouhaha éclate ; c’est une rumeur à ne pas s’entendre ; le vicomte du Broussin s’élance dehors en renversant sa chaise ; M. de la Feuillade ricane ; Plapisson, le philosophe, regarde le parterre comme s’il s’agissait d’une demi-lune à forcer, ou même d’une lune tout entière ; et les abbés voltigent de loge en loge, caquetant sur l’obscénité de Molière. […] Et voilà Arnolphe forcé de confesser à part que là-dessus aussi, Une sotte en sait plus que le plus habile homme ! […] s’il n’est un grotesque ; parce qu’un amoureux véritablement éperdu, et, par conséquent, touchant, lié proposera pas de s’arracher un côté de toupet, laissant à entendre qu’il désire garder l’autre côté pour une autre occasion ; parce qu’en un mot le paroxysme de la passion-, qui offre toujours deux faces la face ridicule et la face sublime, nous dévoile ici, de par la volonté de Molière, la face ridicule, et ainsi vous serez forcé de dire au comique : …A mon amour, rien, ne peut s’égaler.