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191. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

Enfin, au bout de cinq ans, Louis XIV fit lever la défense qui protégeait l’hypocrisie, et les faux dévots furent, dans la personne de Tartuffe, livrés à la risée publique. […] La Coquette, ou la Fausse Prude, comédie en cinq actes et en prose.

192. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

Elle* a perdu quelque chose de son premier agrément, parce que les modes aiant souvent changé depuis ce temps-là, on est obligé dans la representation de retrancher plusieurs Vers où il raille plaisamment la maniere de s’habiller alors, ce que l’on peut voir dans la premiere Scene du premier Acte ; & comme les Acteurs sur les habits desquels ces railleries refléchissent ne suivent plus cette mode, elles porteroient à faux, si on ne les retranchoit pas. […] Moliere né avec des mœurs droites, & dont les manieres étoient simples & naturelles, souffroit impatiemment le Courtisan empressé, flateur, médisant, inquiet, incommode, faux ami. […] Chapelle avoit de la sincerité, mais souvent elle étoit fondée sur de faux principes, d’où on ne pouvoit le faire revenir ; & quoiqu’il n’eût point envie d’offenser personne, il ne pouvoit resister au plaisir de dire sa pensée, & de faire valoir un bon mot aux dépens de ses amis. […] Le peuple croit qu’il mourut à la premiere & même qu’on l’emporta mort du Théatre, ce qui est entierement faux.

193. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Cependant combien de fois nous enflons-nous de ces faux attributs !

194. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

  Mais, bien que d’un faux zèle ils masquent leur foiblesse,   Chacun voit qu’en effet la vérité les blesse.

195. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Si l’anecdote était authentique, nous craindrions bien que, dans cette circonstance, Molière n’eût encore été qu’imitateur : ces fausses lettres, faisant succéder rapidement les impressions de chagrin et de joie, fournissaient un trop excellent prétexte à la pantomime, pour n’avoir pas été exploitées par les artistes italiens.

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