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105. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Le personnage de Sostrate est un caractère d’amant qu’il n’avait pas encore exposé sur la scène ; Clitidas, plaisant de cour, est plus fin que n’est Moron dans La Princesse d’Élide. […] « [*]Cotin, qui n’avait été déjà que trop exposé au mépris public par les satires de M. 

106. (1739) Vie de Molière

La disproportion d’âge, et les dangers auxquels une comédienne jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage malheureux ; et Molière, tout philosophe qu’il était d’ailleurs, essuya dans son domestique les dégoûts, les amertumes, et quelquefois les ridicules, qu’il avait si souvent joué sur le théâtre. […] Il est honteux que les hommes de génie et de talent s’exposent par cette petite guerre à être la risée des sots.

107. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Il ne pouvait exposer sur la scène les motifs philosophiques qui lui faisaient condamner la mort de Caton ; mais il savait dans la plaisanterie faire entendre la haute voix du bon sens et du devoir, contre l’acte de désespoir et de lâcheté qui fait rompre avec la vie, plutôt que d’en porter vaillamment les épreuves.

108. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Et je vous demande la permission de prouver ce que j’avance, ou, plus modestement, de m’expliquer, et de vous exposer le rôle comme je l’entends, — - comme je le jouerais, — ou comme j’aurais essayé de le jouer, si cet honneur m’avait été accordé par impossible. […] Il n’est besoin pour répondre que d’exposer ce qu’était ce seigneur, le propre mari de la plus fameuse, après sa mère Arthénice, de ces tout exquises précieuses dont Molière nous a tracé l’amusant crayon.

109. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Mais, avant d’exposer ces principes, je dois dire à M.  […] Car, ce qui l’aveuglait sur ce grand poète, c’était, au contraire, l’idée beaucoup trop nette de la tragédie telle quelle la voyait exposée par les théoriciens français, et elle n’a commencé à saluer en lui l’égal de Corneille et de Racine, que du jour où son intelligence s’est affranchie de toutes ces fausses notions.

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