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100. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Ainsi finit cette espece de piece où tout est exposé & dénoué avec invraisemblance, où le caractere principal se dément sans cesse, où tout est par conséquent d’un bout à l’autre contre nature. […] Je suis bien malheureuse, ma pauvre Lisette, d’être exposée.

101. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Aristophonte réfléchit sur la généreuse fidélité de Tindare, & voyant à quoi il s’est exposé pour son maître, il est fâché de n’avoir pas été informé de la ruse, & d’avoir causé le malheur d’un domestique si zélé.

102. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Comme de pareilles poursuites exposent ordinairement une honnête femme à des bruits fâcheux auxquels elle n’a pas contribué, j’ai eu quelquefois envie de lui faire dire par mes freres, que je trouve fort mauvais qu’il en use de cette maniere ; mais considérant qu’il s’ensuit souvent des réponses dures, & que des duretés on en vient ordinairement aux mains, j’ai mieux aimé, crainte de scandale, m’adresser à vous, dont il est peut-être l’ami, & qui êtes en droit, par votre caractere, de lui faire des réprimandes.

103. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

Il est vrai que les représentations sont peu nombreuses : aussi n’expose-t-on alors sur la scene que les pieces reçues comme par grace.

104. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Non, ce n’était pas trop de cette triviale énergie pour attaquer l’erreur qui croit sauver la vertu par la stupidité et l’ignorance ; ce n’est trop d’aucune des scènes de la comédie pour dire et répéter tous les dangers auxquels sont exposés les malheureux tenus dans les ténèbres, et pour proclamer cette philosophique vérité, que le vrai se confond avec le bien, et que si nous savions parfaitement, nous pourrions ne faillir jamais.

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