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139. (1871) Molière

Il a commencé par engager les deux frères Béjart, Gros-René, mademoiselle Duparc, mademoiselle de Brie et Madeleine Béjart.

140. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

N’est-ce pas nous engager à ne point juger les gens sur l’apparence, mais sur ce qu’ils valent en réalité.

141. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Les faux soldats, hommes que l’on engageait pour un jour afin de les faire figurer dans une revue et de combler les vides de la compagnie, s’appelaient passe-volants. […] Vous pouvez soupçonner mon amour de faiblesse, Et croire qu’engagé par des charmes si doux, Je puisse être jamais à quelque autre qu’à vous ? […] Il n’y a rien contre le mariage même dans le langage d’Angélique, il y a la revendication d’indépendance d’une femme qui a été épousée contre sa volonté et qui, par conséquent, ne s’est engagée à rien. […] Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve et je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne, J’ai beau être engagé, l’amour que j’ai pour une belle n’engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. […] Il est même utile d’indiquer qu’une passion, si féroce qu’elle soit, ne dessèche le cœur qu’au point où elle est engagée et qui l’intéresse.

142. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Il devenait un Ennius, un Homère, et des torrents d’éloquence épique s’échappaient des lèvres d’un esclave poltron qui, dès avant l’action engagée, avait égalé, disait-il, Par son ardeur à fuir l’ardeur des combattants380. […] Étant un jour engagé dans un embarras de voitures, un charretier le reconnut très bien et cria : Laissez passer M. le docteux !

143. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

Euclion ne redoute pas, comme Harpagon, ses propres enfants ; il ne laisse pas manquer sa fille même des choses les plus nécessaires, & ne l’oblige point par-là à chercher quelque consolation dans les bras d’un homme à qui elle s’unit secrètement ; il n’engage pas aussi son fils, par le même esprit d’avarice, à puiser des secours ruineux dans la bourse des usuriers ; il n’exhorte pas ce fils à placer à honnête intérêt, c’est-à-dire au denier douze, l’argent qu’il gagne au jeu.

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