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122. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Dans toute littérature dramatique, il y a une part caduque, tout actuelle, ne pouvant guère survivre au jour qui l’a vue naître ; et il y a une part immortelle que nous n’entrevoyons que vaguement, tant l’intérêt présent nous occupe.

123. (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15

« La plupart des avocats du temps sont joués dans Les Plaideurs ; et les différents tons sur lesquels l’intimé déclame sont autant de copies des différents tons des avocats. » Anecdotes dramatiques, Paris, Duchesnes, 1775, t.

124. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Des conditions entières, qui autrefois payaient fidèlement un tribut de ridicules à la Scène, sont parvenues à se soustraire à la justice dramatique ; privilège que ne leur eût point accordé le siècle précédent, qui ne consultait point en pareil cas les intéressés, et n’écoutait pas la laideur déclamant contre l’art de peindre. […] N’existerait-il pas un point de vue d’où Molière découvrirait une nouvelle carrière dramatique ?

125. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

L’ancien répertoire, mieux compris et mieux rendu, relèverait le goût des spectateurs, et lorsque le public se serait familiarisé avec les grands ouvrages simplement conçus, écrits dans une langue harmonieuse et hardie, les écrivains dramatiques sentiraient plus vivement le besoin d’étudier ces beaux modèles. […] Que le directeur du Théâtre-Français oblige les comédiens à rendre fidèlement la pensée de Molière : cette réforme profitera aux spectateurs, et la littérature dramatique de notre temps placera plus haut le but de son ambition.

126. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

J’exposerai bientôt tous ces portraits, qui aujourd’hui sont de vraies pages de l’histoire dramatique. […] J’espère que les affamés d’histoires dramatiques auront enfin sous les yeux de quoi nourrir leur curiosité. […] Faut-il croire que, voisine de l’hôtel de Bourgogne, elle se passionna pour cet art dramatique qui met en relief la beauté et l’esprit des femmes, ou faut-il dire que M. de Modène, son premier amant, s’il l’a connue à Paris, la mit par orgueil au théâtre ? […] Rien n’était médiocre dans la maison de Molière, car il avait donné du cachet même à ceux qui n’avaient pas le moindre génie dramatique. […] Étiennette des Urlis jouait les confidentes ; elle épousa Brécourt, qui fut peut-être meilleur comédien que Molière, mais qui fut un mauvais auteur dramatique.

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