Dans Gilette, comédie facétieuse, imprimée en 1620, un gentilhomme, surpris par sa femme au moment où il donne un baiser à sa servante, dit à part : Que ce baiser m’a semblé doux, En dépit de ma vieille amie ! […] On dit que le meilleur frère est las, au bout d’un mois, de donner à manger à son frère ; mais ceux-ci, plus généreux que tous les frères qu’on puisse avoir, ne se lassèrent point de me voir à leur table tout un hiver ; et je peux dire : « Qu’en cette douce compagnie, Que je repaissais d’harmonie, Au milieu de sept ou huit plats, Exempt de soin et d’embarras, Je passais doucement la vie. […] A l’égard de son caractère, il était doux, complaisant, généreux. […] Outre ces grandes qualités, il possédait celles qui font l’honnête homme ; il était généreux et bon ami, civil et honorable en toutes ses actions, modeste à recevoir les éloges qu’on lui donnait, savant, sans le vouloir paraître, et d’une conversation si douce et si aisée, que les premiers de la cour et de la ville étaient ravis de l’entretenir* » Molière réunissait à lui seul tous les talents nécessaires à un comédien.
Jeanne Le Doux, personne qui aimait à obliger son prochain, et Marie Simonet, femme de Hervé de la Tourelle, qui, de concert avec la Le Doux, abusant de la ressemblance qu’elle avait dans ses traits et dans sa taille avec madame Molière, avait osé se livrer, sous ce nom, à M.
Tout doux !
À l’égard de son caractère, il était doux, complaisant, généreux ; il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux comédiens, il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants, pour tirer des conjectures de leur mouvement naturel.
traîtresse, mon faible est étrange pour vous ; Vous me trompez sans doute avec des mots si doux, Mais il n’importe, il faut suivre ma destinée A votre foi mon âme est tout abandonnée ; Je veux voir jusqu’au bout quel sera votre cœur Et si de me trahir il aura la noirceur.