Les détails les plus familiers se mêlent aux scènes les plus pathétiques.
Nous donnons dans celui-ci, non seulement des extraits que nous croyons capables de satisfaire ceux qui n’ont qu’une idée superficielle des poèmes dramatiques dont nous parlons ; mais qui doivent piquer aussi la curiosité de ceux qui les connaissent avec plus de détail, par les faits historiques qui accompagnent ces mêmes extraits.
Nous voyons, par ces détails, pourquoi Molière intitula sa pièce, non Les Précieuses indéfiniment, mais Les Précieuses ridicules.
Il se trouve par hasard avec une jeune veuve, il lui parle de son défunt mari, lui demande comment il est mort : cette femme, à qui ce discours renouvelle ses douleurs, pleure, sanglote, & ne laisse pas de reprendre tous les détails de la maladie de son époux, qu’elle conduit depuis la veille de sa fievre, qu’il se portoit bien, jusqu’à l’agonie.
Ces deux Histoires sont rapportées très au long dans le recueil des Causes célebres, avec tous les détails des Procès auxquels elles ont donné lieu.