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61. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Il parvint cependant à lui enfoncer son épée dans le corps jusqu’à la garde, et le tua raide. […] À cette époque, on ne connaissait pas la méthode de combattre la bête fauve à coups de fusil comme une bécassine : on l’attaquait corps à corps ; il y avait un peu plus de mérite et de courage.

62. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

« Le corps de la salle est partagé en deux parties inégales. La première comprend le théâtre, et ses accompagnements ; la seconde contient le parterre, les corridors et loges qui font face au théâtre, et qui occupent le reste du salon de trois côtés, l’un qui regarde la cour, l’autre le jardin, et le troisième le corps du palais des Tuileries « La première partie, ou le théâtre, qui s’ouvre par une façade également riche et artiste, depuis son ouverture jusqu’à la muraille qui est du côté du pavillon, vers les vieilles Écuries, a de profondeur vingt-deux toises. […] Il joue même la Faculté en corps dans le troisième intermèdeb, qui, quoique mieux lié au sujet que les deux premiers, n’en est pas plus vraisemblablec. » Boursault, dans une lettre à l’évêque de Langres, rapporte un fait sur la comédie du Malade imaginaire qui peut être placé ici.

63. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Marot a dit d’une jeune fille qu’elle était gente de corps et de façon. Voiture disait de plusieurs dames : Elles ont le cœur noble et le corps gent. […] Un organiste de Troyes, nommé Raisin, fortement occupé du désir de gagner de l’argent, fit faire une épinette à trois claviers, longue à peu près de trois pieds, et large de deux et demi, avec un corps dont la capacité était le double plus grande que celle des épinettes ordinaires. […] Quand le roi fut instruit de ce désordre, Sa Majesté ordonna aux commandants des corps qui l’avaient fait, de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connaître et faire punir les plus coupables, et pour leur réitérer ses défenses d’entrer à la comédie sans payer. […] L’enterrement fut fait par deux prêtres qui accompagnèrent le corps sans chanter.

64. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

Par ma foi, femme, repliqua Sancho, si je ne crois que tu as un Lutin dans le corps !

65. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Il y jouait la Faculté de Médecine en corps, après avoir joué les Médecins en particulier dans plusieurs autres, où il a trouvé moyen de les placer ; ce qui a fait dire que les Médecins étaient pour Molière, ce que le vieux Poète était pour Térence.

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