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93. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Quelques mots nous donneront tout de suite le ton du recueil ; voici, par exemple, les aphorismes humoristiques qu’on y prodigue : « Une femme mariée, dit Arlequin, est comme une maison dont le propriétaire n’occupe que le plus petit appartement, et où cependant toutes les grosses réparations se font sur son compte. » Mezzetin, reprend : « Comme ainsi soit que le naturel des corneilles est d’abattre des noix et de parler gras, celui des pies d’avoir la queue longue, et des perroquets d’être habillés de vert, de même la nature des femmes est de faire enrager leur mari. » Colombine trouve son maître Persillet triste et soucieux : « Qu’est-ce que c’est, Monsieur ?

94. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Le point où Alceste a raison et celui où il a tort seraient difficiles à fixer, et je crains que le poète lui-même ne s’en soit pas rendu un compte exact. […] Regnard était une espèce d’aventurier, qui, après avoir beaucoup couru le monde, se fit poète dramatique ; il écrivait tour à tour les scènes françaises du théâtre italien, qui florissait encore sous la direction de Gherardi, et faisait pour son compte des comédies régulières en vers.

95. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

VI, sect. 5 ;   Napoléon, Mémorial de Sainte-Hélène : « Cette pièce présente, à mon avis, la dévotion sous des couleurs si odieuses, une certaine scène offre une situation si décisive, si complètement indécente que, pour mon propre compte, je n’hésite pas à dire que si la pièce eût été faite de mon temps, je n’en aurais pas permis la représentation. » (Cité par Ch.

96. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Quelques-unes, jusqu’alors inédites, ayant été insérées dans l’édition de 1866, les critiques littéraires, mis en goût ; en recherchèrent d’autres dont ils passent orner leurs comptes rendus ; et Prévost-Paradol mit la main par fortune sur un recueil du XVIII siècle, qui en contenait une, adressée à Santeuil, le chanoine poète, ami de La Bruyère et, comme lui, commensal du prince de Condé. […] que deviendrait à ce compte la vie de relation, c’est-à-dire, en somme, la vie humaine ?

97. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Ici, nous avons un guide : c’est la lettre sur l’Imposteur, qui débute par un précieux compte rendu de l’unique représentation de 1667. En suivant pas à pas ce compte rendu, on constate quelques différences avec notre Tartuffe définitif.

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