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55. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

J’en aurois, dit-il, plus de plaisir si je pouvois vous tenir compagnie ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laisse à M. […] La vie est un pauvre partage ; quittons-la, de peur que l’on ne separe d’aussi bons amis que nous le sommes ; allons-nous noyer de compagnie ; la riviere est à nôtre portée. […] Moliere revenu de son abbattement, dit à Baron, qui étoit de la compagnie, mais d’un âge à négliger une pareille conversation : Voyez, petit garçon, ce que fait le silence, quand il est observé avec conduite. […] Un jour qu’il dînoit en nombreuse compagnie avec M. le Marquis de M*** dont le Page, pour tout domestique, servoit à boire, il souffroit de n’en point avoir aussi souvent que l’on avoit accoûtumé de lui en donner ailleurs ; la patience lui échappa à la fin. […] Mais quand une Troupe s’est outrée avec vous, elle s’écarte ; les uns vont à l’armée, les autres à la campagne, où ils se reposent ; & pendant ce temps-là une autre compagnie les releve ; de maniere que vous êtes nuit & jour à l’attelier.

56. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

La nouvelle compagnie resta seule en possession du théâtre de la rue Mazarine.

57. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

. — Molière, voyant les progrès des femmes de bonne compagnie, fait Les Femmes savantes .

58. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Deux autres qualités annonçaient la comédie : une conversation de bonne compagnie, d’honnêtes gens, comme on disait alors ; et l’absence des trivialités le plus souvent cyniques, dont les auteurs relevaient leurs compositions insipides. […] Arnolphe, c’est le Sganarelle de bonne compagnie. […] Il vient chez elle des gens de cour, ou simplement de bonne compagnie, non épris, mais galants ; ou s’ils sont amoureux, par esprit de rivalité seulement.

59. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Il y a en lui une grâce, un tact des convenances, un ton délicat de bonne compagnie que pouvait seule atteindre une nature comme la sienne, qui, étant née belle par elle-même, a joui du commerce journalier des hommes les plus remarquables de son siècle. […] Ici, c’est un évêque intolérant qui secoue la poussière de ses sandales sur une Académie, parce que la compagnie littéraire accueille chez elle un philosophe convaincu dont toute la vie fut vouée aux lettres, à l’étude et à la recherche de la justice. […] J’eus à peine achevé de parler du mérite de cet auteur, qu’une Personne de la Compagnie tira quelques pièces de vers qui regardaient cet illustre défunt. […] Voici ce qui fut entendu de toute la compagnie. » Viennent ensuite les pièces de vers composées sur la mort de Molière. […] Cléante n’eut pas plutôt appris que toute la compagnie avait pris place, qu’ayant pris une robe noire, il monta en chaise avec un sérieux qui fit rire toute l’assemblée.

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