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100. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

On sait que Boileau l’avait attaqué dans ses premières satires, dont il a depuis retranché son nom.

101. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Bossuet, lui-même, n’a pas de plus vives peintures, quand il s’écrie : « Ne me dites rien des libertins ; je les connais ; tous les jours je les entends discourir, et je ne remarque dans tous leurs dis cours qu’une fausse capacité, ou, pour parler franchement, une vanité toute pure ; et pour fond, des passions indomptables, qui, de peur d’être réprimées par une trop grande autorité, attaquent l’autorité de la loi de Dieu, que, par une erreur naturelle à l’esprit humain, ils croient avoir renversé à force de le désirer. » Don Juan n’a jamais été mieux représenté que dans ces paroles ; il est bien dans le nombre de ces impies qui blasphèment ce qu’ils ignorent, qui se corrompent dans ce qu’ils savent. […] Je m’en vais passer tout à l’heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent Et si vous m’attaquez, nous verrons ce qui arrivera !  […] Pierrot attaquait si bien, et Charlotte se défendait si bien contre Pierrot !

102.

Mais Veuillot n’aura même pas dans cette compagnie une place d’honneur, car eux tous n’ont jamais attaqué l’absent, le désarmé. » Nos penseurs et nos poètes les plus éminents se sont occupés de Molière. […] » Il faut avouer cependant que Molière a été attaqué parfois par des écrivains allemands : Auguste-Guillaume de Schlegel (1767-1845), l’ami intime de Mme de Staël, juge très dédaigneusement Molière dans son livre Ueber dramatische Kunst und literatur (De l’art et de la littérature dramatiques) ; Henri Laube, l’un des plus fêtés dramaturges allemands contemporains, a émis l’avis que Molière devrait rester banni de la scène d’aujourd’hui. […] Jean Bernier, qui ne pardonne pas à Molière d’avoir attaqué les médecins, dit positivement qu’il ne fit « monter la médecine en spectacle de raillerie sur le théâtre, que par intérêt et pour se venger contre une famille de médecins ».

103. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Vous attaquez ma fille : il est bon de détruire Un soupçon qui m’offense & qui pourroit lui nuire.

104. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

On verra dans ce huitième volume ou dans le suivant jusqu’à quel point la jalousie ou la calomnie l’attaquèrent.

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