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179. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Qui a plaidé le blanc, puis le noir peut toujours dire que ce sont deux extrêmes qu’il a combattus pour que le lecteur s’arrêtât en un milieu qui est la vérité et la raison. […] Entre ces deux partis il en est un honnête, Où dans l’occasion l’homme prudent s’arrête ; Et quand on le sait prendre, on n’a point à rougir Du pis dont une femme avec nous puisse agir. […] Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute ta terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu’il y eût d’autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. » Dès le second acte, il n’est plus le même, il en est à supprimer ce qu’il aimait tant jadis : les petits progrès lents et insensibles ; et donc, déjà, il n’est plus artiste.

180. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Je laisse de côté les obstacles qu’il eut à surmonter pour la représentation, et dont peut-être il n’eût jamais triomphé, s’il n’avait en affaire à un prince tel que Louis XIV, et de plus, s’il n’avait eu le bonheur d’en être particulièrement aimé; je ne m’arrête qu’aux difficultés du sujet. […] Le dévot commence par vouloir corrompre la femme de son bienfaiteur, et n’en pouvant venir à bout, il se sert de l’acte de donation pour le chasser juridiquement de chez lui, et abuse d’un dépôt qui lui a été confié pour faire arrêter et conduire en prison celai qui l’a comblé de bienfaits.— J’entends le poète se récrier : Quelle horreur!

181. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Outre les traits que j’ai rapportés, Regnard en a pris encore plusieurs chez la Bruyere, qu’il a mis tant en action qu’en récit ; mais nous eussions été trop minutieux, si nous nous fussions arrêtés sur tous.

182. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Ils lui achetèrent une charge de conseiller au Châtelet ; ils arrêtèrent son mariage avec la fille d’un de leurs amis ; Hauteroche ne voulut ni de la charge, ni de la femme ; et, comme le Dorante de Corneille, il emporta tout l’argent dont il put se saisir, et passa en Espagne.

183. (1739) Vie de Molière

On les voulait même arrêter au milieu de la fête.

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