Il nous a transmis dans ce livre un grand nombre de renseignements intéressants, dont plusieurs sont utilisés dans l’aperçu historique que nous traçons.
Si Molière avait pu ne pas s’en apercevoir, Les Plaideurs de Racine étaient bien propres à l’y faire penser3; mais ce silence était volontaire, et nous croyons qu’il est possible de l’expliquer à l’honneur de la profession d’avocat.
Il aurait pu se dispenser lui-même, en réimprimant l’ouvrage de Félibien, d’y faire certains changements et même certaines suppressions, dont il est impossible d’apercevoir le motif. […] Les modernes l’ont aperçu, pour la première fois, dans Le Dolopathos, ou Roman du Roi et des Sept Sages, ouvrage bizarre, originairement composé en indien, cent ans avant Jésus-Christ, et successivement traduit en arabe, en hébreu, en syriaque, en grec, en latin, en roman, en français, en allemand et en italien. […] Je rappellerai aussi qu’on a cru s’apercevoir le germe de l’idée morale développée par Molière, dans un passage de l’Aululaire de Plaute.
Il est dangereux en tout genre d’être trop au-dessus de ses juges, et Racine s’en aperçut dans Britannicus.
Nous apercevons distinctement, en effet, ce personnage dans la pièce de l’Arétin, intitulée Lo Ipocrito 38.