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262. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516

J’ai toujours admiré le dénouement de l’Amour Médecin, & j’ai été bien flatté de voir Riccoboni de mon sentiment, parcequ’il est très agréable de penser comme un homme de goût.

263. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

« Quinze jours après, cet amour de cochon se rua dans la cuisine, renversa marmites et casseroles, mangea ce qu’elles contenaient, et bouleversa tout.

264. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

Cette sympathie, en s’exaltant dans leur âme, aidait le roi à concevoir le véritable amour où les puissances morales surpassent les jouissances physiques, et à substituer en lui des idées de bonheur aux idées de plaisir.

265. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Vitu en tête d’un volume posthume d’Édouard Fournier, la légende des amours de Molière avec Madeleine, quelles qu’en puissent être les suites, demeure inconciliable avec le respect que nous aimons à professer pour une telle mémoire. […] Le seul moyen, c’est de renoncer aussi bien à l’hypothèse des amours du poète avec Madeleine qu’à celle de la maternité de Madeleine envers Armande. » Que ce moyen dégage en effet l’honneur du poète, d’accord ; mais qu’il ne coûte rien à la vraisemblance, c’est une autre affaire. […] Avec la sournoiserie et l’absence de tout scrupule qui le caractérisaient, il commença par faire interdire à son ami d’avoir plus de six violons dans son orchestre ; puis il commanda à Quinault une pastorale, les Fêtes de l’Amour et de Bacchus, où il introduisit plusieurs morceaux empruntés à la musique qu’il avait composée jadis pour les pièces de Molière. […] Ce n’est pas non plus un type, celui du Misanthrope, car, prise en elle-même, la misanthropie ne saurait devenir la donnée d’un personnage scénique : elle n’est point comme l’avarice, l’ambition, l’amour du jeu, une passion agissante et susceptible de former le pivot d’une intrigue dramatique. […] Après avoir exposé ce qu’est Alceste à ses yeux, un homme de bien, droit, honnête, mais poussant à l’extrême l’ardeur de la sincérité et le besoin de dire tout ce qu’il pense, portant aux méchants.une haine vigoureuse, mais poursuivant d’une indignation trop chaleureuse certains défauts qui ne méritaient que sa pitié, le biographe ajoute que cette manière d’envisager son sujet fournissait encore au poète « l’occasion de reprendre, avec les ménagements qu’il mérite, un excès qu’on rencontrait alors chez quelques personnes, en bien petit nombre il est vrai, un amour outré de la vérité et une vertu trop rigoureuse ».

266. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

L’amour compte le passé pour rien : il mit la puce à l’oreille de la patiente, & lui conseilla de se choisir un consolateur.

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