Il est bon, à mon avis, de discuter et de peser tous les écrivains, même les plus illustres, tous les chefs-d’œuvre, même les plus généralement admirés, que les écrivains s’appellent Molière ou Victor Hugo, les chefs-d’œuvre Tartuffe ou la Légende des Siècles. […] Je l’approuve d’avoir dit, en fort bons termes, que le culte ne doit pas aller jusqu’à la superstition, ni l’admiration jusqu’à l’intolérance, et que c’est mal servir la cause d’un grand écrivain que de lui sacrifier tous ceux qui, l’ayant sincèrement admiré, ne l’ont pas admiré sans mesure, tous ceux qui ont été grands aussi, mais dans un autre genre et d’une autre manière. […] En l’adorant, en l’exaltant, en le surfaisant même quelque peu, l’esprit français s’admire lui-même ; c’est là un travers peut-être, mais n’espérez pas qu’il s’en corrige.
Elmire enfin, la belle et froide Elmire était tout à fait la femme qu’il fallait pour rendre possible cette admirable scène v du quatrième acte, où Orgon est sous la table, et pour sauver tout ce qu’elle a de périlleux ; c’est, en un mot, une de ces femmes qu’on estime, qu’on admire même ; mais qui n’excitent pas de bien vives sympathies.
Si bian donc que drés qu’ou leurs arez flanqué de voute priambule par la filosomie, ils admireront tout ce que vous leus chanterrez ?
J’ai entendu nombre de personnes admirer beaucoup les reconnoissances, par la seule raison qu’elles amenent nécessairement des tableaux sur la scene.
Mais, si consacrée que soit une gloire, nous n’admirons point aujourd’hui sur parole et par tradition.