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191. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Pour cet acte, aucun Auteur ne le réclamera, il est trop mauvais : nous ne comparerons pas les situations à la nature, puisqu’il n’y en a pas une seule : quant aux entrées & aux sorties des acteurs, on voit bien qu’aucune n’est motivée.

192. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

Acteur par vocation dès l’adolescence, bientôt directeur responsable d’une troupe ambulante, improvisateur de farces, de pièces appropriées au besoin du moment ; puis, une fois établi à Paris, obligé de défendre son théâtre contre la jalousie de l’hôtel de Bourgogne ; sa vie privée contre la calomnie, venimeuse, acharnée ; ses idées contre des attaques véhémentes ; chargé de divertir le plus autoritaire des souverains et non le moins exigeant, Molière suffit à tout, à force d’énergie, lutta jusqu’au bout, quoique malade et rongé de soucis, mourut enfin à son poste en jouant le rôle d’Argan sur cette scène qu’il avait tant aimée.

193. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Une fois, en effet, une seule fois, par je ne sais quelle bonne fortune, il s’est oublié, il s’est trahi ; une seule fois l’acteur a disparu, l’auteur a tout à coup parlé en son nom, et on a vu avec étonnement don Juan faire l’aumône au pauvre « au nom de l’humanité (59). » Or le grand principe le voilà : l’humanité ; Molière la trouve belle, et c’est pourquoi il combat et rejette tous ces vains ornements sous lesquels on la lui cache, avec lesquels les précieuses de toutes sortes et les pédants de toute espèce la gâtent et la détruisent.

194. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

On chassa ces docteurs prêchant sans mission; On vit renaître Hector, Andromaque, Elion Seulement les acteurs laissant le masque antique, Le violon tint lieu de chœur et de musique.

195. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Si Molière, après avoir connu la bonne comédie, revint encore au bas comique dans son Sganarelle, qui ne se joue plus; si l’on en revoit quelques traces dans de meilleures pièces, surtout dans les scènes de valets, il faut l’attribuer au métier qu’il faisait, aux circonstances où il se trouvait, à l’habitude de jouer avec des acteurs accoutumés depuis longtemps à divertir la populace en la servant selon son goût. […] Il était cependant à la fois auteur, acteur et directeur de comédie.

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