Racine, celui des quatre amis dont le caractère avait le plus d’élévation, celui à qui les autres étaient le moins nécessaires, celui dont la marche était la plus sûre à la cour, n’aidait de son talent, ni même n’accréditait par une approbation éclatante, ni la satire directe, ni la comédie satirique ; mais s’il n’était pas celui qui se fît le plus craindre de l’ennemi, c’était celui qui flattait le plus noblement le maître, celui dont l’éloge avait le plus de poids, et qui donnait à l’agrégation des quatre amis le plus de sûreté et de stabilité, parce qu’il était celui qui affectionnait le plus les autres et avait au plus haut degré leur confiance.
C’est à Molière que la France doit Racine. […] Sans vouloir examiner de quel côté furent les torts, on peut regretter néanmoins que quelque léger mécontentement ait prévalu dans l’esprit de Racine sur le souvenir du passé. […] Elle joua d’original le rôle de Dorine dans Tartuffe, et celui de Jocaste dans La Thébaïde de Racine. […] Racine.
Préface Ce dixième volume présente au lecteur une partie des plus brillantes années de l’histoire du théâtre français, puisqu’il renferme la suite des comédies de Molière et des tragédies de Racine. […] Racine eut moins d’ennemis, mais il eut autant de mauvais juges de ses ouvrages. […] La tragédie de Britannicus, qui fait tant d’honneur à Racine, ne passa d’abord que pour une faible production, et Boursault en fit une critique très partiale ; « mais enfin il est arrivé (dit M. […] M. Racine, pour laquelle nous n’avons pas moins fait de recherches que pour celle de Molière : on y trouvera même de certains faits qui ne sont connus que de peu de personnes. […] Despréaux, après avoir vu la troisième, soutint à Racine, qui n’était point fâché du danger où la réputation de Molière semblait être exposée, que cette comédie aurait bientôt un succès des plus éclatants.
Mais comme le temps pressait, Molière lui aida à changer ce qu’il avait pillé, et à achever la pièce, qui fut prête dans le temps, et qui fut d’autant plus applaudie, que le Public se prêta à la jeunesse de Mr Racine, qui fut animée par les applaudissements, et par le présent que Molière lui fit. Cependant ils ne furent pas longtemps en bonne intelligence, s’il est vrai que ce soit celui-ci qui ait fait la Critique de l’Andromaque, comme Mr Racine le croyait : il estimait cet Ouvrage, comme un des meilleurs de l’Auteur ; mais Molière n’eut point de part à cette Critique ; elle est de Mr de Subligny. […] Mr le Prince défunt : 181, 298 La Princesse d’Élide : 70, 72 Psyché : 281 R Mr Racine : 58 et suiv. […] [NdE] Racine. […] [NdE] Lire : A… pour Alexandre (1665), tragédie de Racine.
C’est une construction a priori de sa raison intrépide, méprisant les faits, sacrifiant, à la façon allemande, aux superbes nécessités d’un système, de misérables accidents sans logique et sans signification, et quelques petits poètes, tels que Sophocle, Virgile, Racine, Goethe, vraiment trop superflus dans l’histoire littéraire.