Dans la premiere scene de l’Ecole des Femmes, Arnolphe & Chrisalde se regardent mutuellement en pitié, parceque l’un pense mettre son front à l’abri de toute insulte en épousant une femme sotte ; & que l’autre croit au contraire l’honneur d’un mari plus en danger entre les mains d’une idiote que d’une spirituelle. […] Arnolphe.
Je ne m’arrêterai pas à faire sentir combien il est improbable qu’Arnolphe, qui tient Agnès à ce point renfermée, s’entretienne souvent avec elle dans la rue ou sur une place publique. Mais je dirai que si Horace ignore qu’Arnolphe est le futur de sa maîtresse et qu’il lui confie son secret, c’est parce que ce même Arnolphe prend un nom supposé quand il va chez elle.
se récrient déjà tous ceux qui dans mes études sur Alceste et sur Arnolphe m’ont pris pour M. […] L’embarras d’Elmire, sa toux subite, cette table qu’elle ne quitte pas, ces coups qu’elle y frappe, tout cela lui échappe ; il est aveugle et sourd, il est pipé, pipé à pleines pipes, comme Arnolphe et comme Sganarelle ! […] Dans le clavier du rire, le ha ha que mérite Alceste, lâchant ses apophtegmes rageurs, n’est pas le ho ho qui convient pour Arnolphe, ce fou, ce fieffé brutal ; ce n’est pas non plus l’espèce de hu hu qui doit poursuivre Tartuffe, mêlé de huée pour le drôle et d’un épanouissement de rate à le voir découvert.
. — Notre poète joue ici sous quelques rapports le rôle d’Arnolphe, de L’École des Femmes, mais moins heureux, il ne rencontre pas un Horace qui veuille, avant la noce, lui enlever la future.
Elle devrait quelque pitié à l’amour de ce pauvre Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier venu qui lui parle. […] Vous ne voulez pas que je m’étonne quand j’entends retentir autour de ces seize ans non accomplis, les dissertations conjugales du seigneur Arnolphe, et ces mots grossiers de la vieille langue bourgeoise que M.