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124. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Un jour de février, cinq jeunes hommes, élevés à la maison dite de l’Ermitage, « desseichés par les jeûnes et les veilles, » après avoir communié à Saint-Ouen » s’étaient ensuite « répandus en la ville, tête nue et le pourpoint déboutonné, »proclamant que les curés de Caen, sauf deux, étaient fauteurs du Jansénisme, et ameutant contre eux la populace.

125. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Ils se connaissaient de longue main, car Guichard était fils d’un des premiers valets de chambre du duc Gaston d’Orléans, et Lulli avait. été élevé par les bontés de la fille de ce prince, Mlle de Montpensier, l’innamorata de Lauzun, celle qu’on appelait la grande Mademoiselle. […] De plus, comment comprendre qu’elle eût élevé le monument sur une sépulture qu’elle savait vide ?

126. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Armande le trompait : Armande, qu’il avait épousée par amour, après l’avoir élevée avec la plus généreuse et la plus libérale bonté, et beaucoup plus comme l’Ariste de l’École des Maris que comme Arnolphe.

127. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Les bons pères qui ont élevé Corneille et (bienfait inestimable) Voltaire, les bons pères aimaient le théâtre, composaient des pièces qu’ils faisaient jouer entre eux et, entre temps, permettaient aux enfants, leurs disciples, d’aller voir certains spectacles honnêtes, comme le brûlement des hérétiques en Grève, mais des hérétiques seulement.

128. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Quand la toile se lève, il est sur le point de l’épouser : son plan a réussi ; la fille lui paraît mûre pour lui ; il triomphe ; et comme il ne serait pas content d’avoir raison si quelqu’un n’avait tort, Molière le montre, dans la première scène, accablant Ariste son frère, qui a élevé Léonor avec indulgence, de la supériorité de son système d’éducation.

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