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16. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [35, p. 64] »

Arrivé devant Chaillot, il prend congé d’eux et reprend sa besace ; c’était le frère quêteur des Minimes de Chaillot.

17. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Reprenez-le, reprenez-le sur vos épaules ; pour le mensonge qu’il a commis, pour les faux serments qu’il a faits, nous le forcerons à compter jusqu’à soixante.

18. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

La comédie de l’art reprit alors à notre théâtre, et notamment à Molière, presque autant que lui devaient ceux-ci. […]   Voici quelle était, en 1682, la composition de la troupe italienne, d’après « l’état de la dépense pour les comédies représentées devant Monseigneur le Dauphin, pendant le carnaval » : Les sieurs Octave, Cintio, Scaramouche, Dominique, Spezzafer (c’était probablement un nouvel acteur qui avait repris ce type disparu pendant quelque temps), le Docteur, Flautin (Giovanni Gherardi engagé en 1675).

19. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »

  Les français rougiront un jour   De leur peu de reconnaissance ;   Il leur fallut un comédien Qui mit à les polir sa gloire et son étude ; Mais Molière à ta gloire il ne manquerait rien, Si parmi les défauts que tu peignis si bien, Tu les avais repris de leur ingratitude.

20. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [77, p. 118-119] »

Le stupide domestique qui le vit avec surprise, reprend le bas, et fait le même exercice que la première fois ; et s’imaginant avoir réparé son peu d’intelligence, et avoir donné sûrement à ce bas le sens où il devait être, le sens où il devait être, il chausse son maître avec confiance : mais ce maudit envers se trouvant toujours dessus, la patience échappe à Molière.

21. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

L’appréhension de lui déplaire était la seule chose que craignait l’armée romaine ; jamais les soldats ne méprisèrent autant l’ennemi et ne redoutèrent si fort leurs chefs ; jamais ne furent tous ensemble si ders et si dociles, ne se débordèrent avec tant d’impétuosité à la campagne, et ne reprirent leur place dans le camp avec moins d’apparence d’en être sortis. […] L’auteur annonce, au début, qui y reprend ce qui a déjà été dit entre eux, pour en faire un tout avec ce qu’il va ajouter, « La gloire et les triomphes de Rome, lui dit, l’auteur, ne suffisent pas à votre curiosité ; elle me demande quelque chose de plus particulier et de moins connu ; après voir vu les Romains en cérémonie, vous les voudriez voir en conversation et dans la vie commune… Je croyais, en être quitte pour vous avoir choisi des livres et marqué les endroits qui pouvaient satisfaire votre curiosité ; mais vous prétendez que j’ajoute aux livres… La volupté qui monte plus haut que les sens, cette volupté toute chaste et tout innocente, qui agit sur l’âme sans l’altérer, et la remue ou avec tant de douceur qu’elle ne la fait point sortir de sa place, ou avec tant d’adresse qu’elle la met en une meilleure, cette volupté, madame, n’a pas été une passion indigne de vos Romains.

22. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

reprit-il, tu ne me comprends donc pas, malheureux critique ? […] Je repris ma place, et tout en préludant d’une main indécise : — Mon Dieu ! […] reprit Henri avec un de ces regards qui vont très loin. — Je parlerai, lui dis-je, et tout naturellement de L’École des femmes. […] La comédie reprend un peu quand arrive le Fâcheux au plus fort de la répétition, et quand Molière donne la réplique à Lagrange, qui joue un rôle de marquis ; le gazouillement de mademoiselle Duparc et de mademoiselle Molière est aussi une plaisanterie du meilleur goût ; tant que Molière reste dans la comédie il est excellent ; mais une fois dans la satire, il faut avouer qu’il va trop loin.

23. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

L’air y ajoute encore ; cet air qui a été imaginé par Régnier et repris par Coquelin dériderait un mort. […] Perrin avait, je ne sais pourquoi, pris en grippe et écarté de la scène, y reprendra la place qui est due à ses longues études, à sa connaissance approfondie du répertoire et à son talent mûri par l’expérience. […] Reprendre Psyché ! […] Et, en effet, la discussion reprend ; ce ne sont plus d’aigres réparties se choquant coup pour coup, ce sont des raisons déduites. […] reprend Coquelin un peu songeur ; eh, pourquoi, tout de même ?

24. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

Reprenons Moliere, nous aurons encore des éloges à lui donner. […] Les Comédiens Italiens si souvent introduits en France, & si souvent forcés d’aller reprendre l’air natal, furent rappellés en 1716, par Son Altesse Royale M. le Régent.

25. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

L’inspiration alors reprenait le dessus ; il s’épanchait avec elle, lui confiait son âme et continuait son œuvre. […] Il fut repris de sa toux, de sorte que le Sicilien ne put être joué à Paris qu’au mois de juin, c’est-à-dire cinq mois plus tard. […] Molière le reprit en affection plus que jamais ; il redoubla de zèle à l’instruire dans son art. […] Sa femme, cependant, le voyant un peu mieux, reprenait ses allures et le délaissait de nouveau. […] Le changement de nourriture, d’ailleurs, y contribuant, la maladie le reprit violente et rapide, et ne lui laissa plus de repos.

26. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »

Vous êtes un insolent, qui perdez le respect, reprit Chapelle* ; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon carrosse, je ne le veux plus ; je suis le maître, et vous iriez derrière ou à pied.

27. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

M. avec madame de Maintenon ne font que croître et embellir, qu’elles durent depuis six heures jusqu’à dix, que la bru (madame la dauphine) y va quelquefois faire une visite assez courte ; qu’on les trouve chacun dans une grande chaise, et qu’après la visite finie on reprend le fil du discours. […] Je reviens aux faits et j’en reprends la suite. […] La naissance de M. le duc de Bourgogne lui donna lieu de manifester le fond de ses sentiments pour la reine, et ces affections de famille qui reprennent si doucement leur place dans les âmes bien nées, après en avoir été quelque temps bannies.

28. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276

de quel droit me parles-tu avec tant d’empire, si tu n’es pas mon pere, reprit le jeune Comte en se relevant avec fureur ? […] Monsieur, reprit le Comte en baissant la pointe de son épée, vous venez de m’assurer trop affirmativement, que je ne vous appartiens pas. — Eh !

29. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

— « Puisque vous la connaissez, reprit madame de Mailly, priez pour elle !  […] Il fit mieux, il le remit en place, et retrouvant cet ornement de sa parole, il reprit le fil de son discours à la Tragaldabas. […] La laissent-ils sur les planches, quand ils en descendent, pour la reprendre quand ils y remontent ?  […] Rien n’est plus simple : reprenez à Molière les emprunts qu’il a faits au poète latin, ces emprunts dont il a fait la propriété légitime de son esprit. […] reprend le fils, si je n’ai pas d’enfants, je vais donc garder pour moi les coups que vous m’avez donnés ?

30. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »

GOURMANDER : Traiter quelqu’un de hauteur, le reprendre avec aigreur et orgueil.

31. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

. — S’il ne les a dessinées sur ses tablettes, reprend l’autre, je ne doute point qu’il ne les ait imprimées dans son imagination. […] Malgré tout, il n’y eut entre eux ni brouille ni refroidissement : lorsque Chapelle quittait Paris pour aller passer quelques jours chez des amis de campagne, il envoyait à Molière d’excellents pâtés, fabriqués exprès pour lui ; dans l’occasion, il se montrait sérieux et de bon conseil : c’est à Chapelle que le mari d’Armande confie ses peines ; c’est Chapelle qui décide les deux époux, quelque temps séparés, à reprendre la vie commune. […] C’est à qui le reprendra avec une complaisance, une effusion, un luxe d’épithètes qui, souvent, dépassent la mesure. […] Cette fois, le naturel du poète comique reprend le dessus sur la rancune de l’homme ; la pièce ne contient plus de profession de foi invraisemblable ; elle est toute en action et les traits portent d’autant mieux. […] Le placet cité est du mois de février et, en septembre, Molière reprend les armes avec Monsieur de Pourceaugnac.

32. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Plus tard, ils auraient bien voulu le reprendre et dire qu’il était des leurs, ils le tentèrent même, mais inutilement. […] M. de Modène y règne, et la Béjard espère toujours pouvoir reprendre son empire sur M. de Modène. […] reprit M. de la Feuillade, je te les donne, et rends-moi mon billet. […] Quelques années après, la Comédie Française se dit : « C’est mon bien », et elle en reprend une, la meilleure, le Médecin volant. […] Il le reprit plus tard, pour le Malade imaginaire, qui l a fait immortel.

33. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Et voilà pourquoi, en un jour de fête, l’Odéon reprend les trois premiers actes de l’Illusion comique, et la Comédie-Française le troisième acte de Psyché ; voilà pourquoi la Comédie-Française nous donne aujourd’hui les Fâcheux, et nous promet, pour l’hiver prochain, Psyché tout entière. […] On a écouté ce morceau avec un respect à peine tiède ; on entendra presque tout, si vraiment ce tout est repris, avec une glaciale indifférence.

34. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

Outre une petite escarmouche avec Molière, en qui elle raille plaisamment le directeur et le mari, elle a toute une scène à part, et des plus brillantes, avec Mlle du Parc, l’autre étoile de la troupe ; elle reprend le malheureux Lysidas, ramené sous son feu. […] Une tirade heureuse, une scène bien venue, sont peu de chose au théâtre ; un caractère vrai, une action qui donne l’illusion de la vie, sont tout, et, de quelques élémens empruntés ou repris que soit formée cette création, il n’importe guère. […] Dans l’Impromptu de Versailles, Molière avait dit du Portrait du peintre de Boursault : «  Je réponds de douze marquis, de six précieuses, de vingt coquettes et de trente c…s, qui ne manqueront pas d’y battre des mains. » Le raisonneur de la Vengeance des marquis, Ariste, relève et reprend le mot : « Il a été plus de c…s qu’il ne dit voir le Portrait du peintre : j’y en comptai un jour jusqu’à trente et un. […] Heureux, il se crut guéri, et, ne voulant pas imposer à sa femme la triste société d’un valétudinaire, il se remit à la viande, rouvrit sa maison, reprit son existence d’autrefois. […] Les mêmes rôles sont repris à cent dix ans de distance, celui d’Armande par la reine, celui de l’entremetteuse Ledoux par la comtesse de La Motte, celui de la femme La Tourelle par la demoiselle Oliva, enfin celui du président Lescot par le cardinal de Rohan.

35. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

Je suis sûr que s’il voulait être de bonne foi, il avouerait que j’ai raison de le reprendre en bien des endroits. […] En ce cas l’Auteur aura eu raison, et moi, j’aurai eu tort de le reprendre.

36. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

On a imaginé les entr’actes pour donner le temps aux Auteurs de dépêcher derriere le théâtre une intrigue qui ne pourroit qu’offrir des longueurs ou des choses minutieuses & funestes aux plus essentielles, si on les faisoit passer sans distinction sous les yeux du spectateur : par conséquent le poëte a le plus grand tort quand, n’employant pas des moments si précieux, il reprend tout uniment au commencement d’un acte la fable où il l’avoit laissée à la fin du précédent. […] Reprenons la comparaison du peintre avec le poëte dramatique.

37. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292

— Et les perdrix aussi », reprit le roi qui avait compris le trait. […] Scaramouche reprend son air contrit et son ton pédant, et dit à son élève qu’il n’était entré dans la chambre que pour le surprendre.

38. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Ce ne fut que trente-quatre ans après, & pendant l’été, que les Comédiens oserent hasarder de la reprendre ; elle eut alors du succès. […] Il le traite fort civilement, le prie de s’asseoir, & croit faire les honneurs de sa chambre : il parle, il rêve, il reprend la parole. […] Léandre a donné ordre à Carlin d’aller reprendre sa montre chez l’horloger & de lui apporter du tabac ; Carlin exécute ses ordres. […] Il se trouve par hasard avec une jeune veuve, il lui parle de son défunt mari, lui demande comment il est mort : cette femme, à qui ce discours renouvelle ses douleurs, pleure, sanglote, & ne laisse pas de reprendre tous les détails de la maladie de son époux, qu’elle conduit depuis la veille de sa fievre, qu’il se portoit bien, jusqu’à l’agonie.

39. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Molière reprit haleine au jugement de Sa Majesté, et aussitôt il fut accablé de louanges par les courtisans, qui tous d’une voix répétaient, tant bien que mal, ce que le Roi venait de dire à l’avantage de la pièce. […] Louis XIV, justement nommé le plus honnête homme de son royaume, était particulièrement ennemi du vice et du désordre ; mais les mœurs générales dominent l’opinion même de ceux qui n’y participent pas : or, celles de la cour se ressentirent, durant tout son règne, de cette licence, de cette dépravation qu’avaient engendrées les troubles de sa minorité, et qui devaient, après sa mort, reprendre de nouvelles forces sous une minorité nouvelle. […] Mais, quoi qu’on y puisse reprendre, cette pièce ne peut être considérée comme un ouvrage médiocre, un ouvrage du second ordre : c’est plutôt ce qu’on pourrait appeler la moitié d’un chef-d’œuvre.

40. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304

Bossuet a repris la parole et a parlé avec tant de force, a fait venir si à propos la gloire et la religion que le roi, à qui il ne faut que dire la vérité, s’est levé fort ému et serrant la main au duc, lui a dit : Je vous promets de ne plus la revoir.

41. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Mais la vérité et l’équité ne tardent pas à reprendre le dessus. […] Les études sur Molière ont repris depuis lors avec une ardeur nouvelle, avec un zèle infatigable. […] L’aîné reprit la survivance après la mort de son frère en 1660. […] Reprenons la suite de l’exposé de M. […] Ce laquais lit une scène de sa composition, à laquelle les plus réalistes de nos réalistes modernes n’auraient certainement rien à reprendre.

42. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

Mais la fureur reprend bientôt la place de ces sentiments si doux, sur-tout en présence de Frédéric son rival. […] Si la piece de Corneille est froide, si elle a paru telle dans sa nouveauté, & toutes les fois qu’on a essayé de la reprendre ; si elle est cependant la meilleure de toutes les pieces héroïques ; si elle a été faite par l’Auteur le plus en état de traiter ce genre, devons-nous espérer de faire mieux ?

43. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Le Malade imaginaire, le Bourgeois Gentilhomme, ne sont certainement pas les meilleures productions de leur Auteur ; cependant, lorsque les comédiens ont repris ces deux pieces, après les avoir oubliées quelque temps, ne leur ont-elles pas rapporté beaucoup d’argent ? […] Ils ont négligé le genre de Marivaux pour l’Opéra comique : quand ils ont voulu le reprendre ils y ont été vomitifs.

44. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

Il est certain que notre théâtre, réduit au point où il est, ne peut qu’être incessamment culbuté par le mauvais goût, ou reprendre une forme nouvelle plus favorable. […] Qu’on cesse d’y représenter ces drames étonnants qui blasent le goût, & produisent sur le public l’effet des liqueurs fortes sur les palais délicats ; qu’on ne s’y borne pas à rouler sur sept ou huit canevas, tandis qu’on a le fonds le plus riche ; qu’on y reprenne ces parodies si propres à corriger les ridicules, si nécessaires pour la police du Parnasse ; qu’on y parle enfin plus au cœur & à l’esprit qu’aux oreilles : alors tout Paris dira avec Fontenelle en y courant : Je vais au grenier à sel.

45. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

  « Si l’emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y en aura de privilégiés… Nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction… Rien ne reprend mieux la plupart des hommes que h peinture de leurs défauts… La comédie n’est autre chose qu’un poème ingénieux, qui par des leçons agréables reprend les défauts des hommes… On doit approuver les pièces de théâtre où l’on verra régner l’instruction et l’honnêteté. » (Préface du Tartuffe.)

46. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Mais, sans doute, empêcher les femmes d’être coquettes et façonnières. n’était pas une moindre tâche que de rendre les médecins instruits, charitables et modestes ; car, pour elles comme pour eux, Molière se crut obligé de reprendre le même sujet de comédie jusqu’à la fin de sa vie287. […] « Je tiens, » dit Ariste, Qu’il nous faut en riant instruire la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui point faire peur.

47. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

On connaîtra sans doute que, n’étant autre qu’un poème ingénieux, qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes, on ne saurait la censurer sans injustice. […] Cette dissertation, imprimée à la tête des pièces de théâtre de Boursault, reprenait et développait les arguments de Molière. […] Le père de Bourdaloue accourut en poste pour reprendre son fils. […] Le maître se taisait : le jésuite, solitaire et évité, reprit le chemin de sa cellule. […] Il reprend Orgon, condamne son emportement, et  lui conseille de se laisser plutôt piper une seconde fois que de faire injure au « vrai zèle ».

48. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Marton revient avec Julie, Moncade reprend ses esprits. […] Malgré tous ses serments & malgré ses erreurs, A la moindre apparence il reprend ses fureurs : Il me charge en son cœur de crimes effroyables ; Vos yeux seuls en seront les juges équitables. […] Reprenons la Bruyere.

49. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198

Votre santé, Monsieur, va reprendre son cours.

50. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Ce sont de vives ébauches qu’il reprendra plus tard, et dont il fera des tableaux. […] Seulement il ne s’en applaudira que plus tard, quand il aura repris son sang-froid. […] C’est que le fils de l’Avare fait des cadeaux à sa maîtresse aux frais de son père ; c’est que l’Avare est amoureux, et qu’il ne sait ni reprendre ni laisser à Mariane son diamant : c’est que Pantalon est généreux, et qu’Harpagon est avare. […] Il reprend son bien, comme disait Molière, quand ce qu’il invente est de même force, ou plus fort que ce qu’il emprunte.

51. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177

en lardant dans la piece une Sophie qui ne veut point épouser Damon, parcequ’elle craint d’être malheureuse comme Constance, & qui ne se déterminera que lorsque Durval reprendra ses premieres chaînes.

52. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36

Octave reprend ses sens & se retire.

53. (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262

Mais, Moliere, à ta gloire il ne manqueroit rien Si parmi les deffauts que tu peignis si bien Tu les avoir repris de leur ingratitude.

54. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214

Alors Cynéas reprend : Mais de retour enfin, que prétendez-vous faire ?

55. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Depuis que dans la tête il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son goût, tant il est difficile : Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bel esprit ; Que c’est être savant que trouver à redire ; Qu’il n’appartient qu’aux sots d’admirer & de rire, Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens : Aux conversations même il trouve à reprendre ; Ce sont propos trop bas pour y daigner descendre, Et les deux bras croisés, du haut de son esprit, Il regarde en pitié tout ce que chacun dit. […] Mais pourquoi pour ces gens un intérêt si grand, Vous qui condamneriez ce qu’en eux on reprend ?

56. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

Les précieuses reprirent, comme toutes les coteries, une nouvelle vie ; elles se multiplièrent ; les cercles où elles se réunissaient devinrent aussi plus nombreux, plus animés, plus brûlants, mais aussi marquèrent plus sensiblement par leur opposition avec les mœurs générales. […] Reprenons ici l’ordre des faits. […] Reprend, repren.

57. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Mais les défauts de Molière ne sont pas des défauts, ce sont des qualités ; ce que l’on reprendrait chez tout autre, il est convenu qu’on le doit admirer chez Molière  ; le style de Molière, la morale de Molière, la philosophie de Molière n’appartiennent pas à la critique ; Molière est en dehors et au-dessus de toute discussion, et comme il n’y a que des pédants enfin pour oser dire qu’en pensant bien, Molière écrit quelquefois mal, il n’y a que des tartufes pour se permettre d’insinuer que le théâtre de Molière n’est pas toujours une école de délicatesse, de mœurs et de vertu. — Boileau, La Bruyère, Bayle, Fénelon, Vauvenargues sont les pédants ; les tartufes s’appellent Racine, Bourdaloue, Bossuet et Jean-Jacques Rousseau. […] La banalité du sujet n’a pas empêché Molière de le reprendre après Scarron, dans sa nouvelle de la Précaution Inutile, — pas plus que le succès de Molière n’a empêché l’auteur des Folies Amoureuses ni celui du Barbier de Séville de le reprendre à leur tour. […] Et non seulement les classiques n’hésiteront pas à reprendre un sujet traité avant eux, mais ils le traiteront justement parce qu’il l’a été, mal selon eux, en ce sens que l’on n’en a pas tiré tout ce qu’il contenait de puissance tragique ou comique. […] Enfin en 1882, Scherer reprit, en l’appuyant des citations, le jugement consacré.

58. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Cet arrêt fut mentionné en marge de la sentence, et Guichard reprit tout de suite son emploi dans la maison de Monsieur. […] Ici, toutefois, ce fut l’entremetteuse, la Ledoux, qui, moins heureuse que Mme de la Motte, resta entre les mains de la justice ; La Tourelle, dont plus tard la demoiselle Oliva reprit le rôle, parvint à s’enfuir. […] Assurément la réparation était éclatante ; mais je reprendrai ici une idée déjà exprimée plus haut : les. honnêtes femmes, celles dont la renommée est intacte, n’ont jamais à en réclamer de pareilles. […] Dès lors, on n’hésite plus : Molière recevra la sépulture ecclésiastique, comme Madeleine Béjart et vingt autres comédiens, qui ont même été enterrés dans les églises. — Mais, reprend-on, Molière a été inhumé le soir et sans la pompe habituelle. — Simple mesure de prudence. […] Sarcey qui a promis, après que j’aurais dit mon mot sur l’Énigme d’Alceste envisagée surtout au point de vue historique, de reprendre la question à un point de vue exclusivement littéraire : il ne manquera pas d’y ouvrir des perspectives neuves et intéressantes.

59. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419

Justement, reprit le frippon Ordogno.

60. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Ormin prie Eraste d’appuyer un projet de son invention, qui doit augmenter de quatre cents millions les revenus du Roi, & finit par lui demander deux pistoles à reprendre sur le droit d’avis7. […] Si vous vouliez me prêter deux pistoles, que vous reprendriez sur le droit de l’avis, Monsieur...

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