C’est ce qui résulte de l’anecdote de Tallemant des Réaux qu’on a vue tout à l’heure et qui, bien qu’elle contienne diverses erreurs, sert à constater le bruit que l’aventure fit à Paris. […] Tallemant des Réaux en témoigne : « Je ne l’ai jamais vue jouer, dit-il, mais on dit que c’est la meilleure actrice de toutes… Elle a joué à Paris, mais ç’a été dans une troupe qui n’y fut que quelque temps. […] Au moyen de ces deux sortes de documents exhumés des archives des principales villes du Midi, nous pouvons suivre la troupe, ou du moins ne pas la perdre de vue trop longtemps. […] Quelles étranges aventures on avait vues ! […] Il eut une vue soudaine et claire de la vraie comédie.
Lisandre, au lieu de songer à ce qu’il pourra dire à Manille, ne songe guère qu’au bonheur où le mettra la vue de Lucinde ; il oblige Fripesauces à lui faire cent recommandations, après lesquelles il ne laisse pas de poser des questions futiles.
Cette petite pièce des Précieuses faite en province, prouve assez que son auteur n’avait eu en vue que les ridicules des provinciales. […] On joua la même année la comédie de la Mère coquette, du célèbre Quinault ; c’était presque la seule bonne comédie qu’on eût vue en France, hors les pièces de Molière, et elle dut lui donner de l’émulation. […] Le lendemain on allait la rejouer ; l’assemblée était la plus nombreuse qu’on eût jamais vue ; il y avait des dames de la première distinction aux troisièmes loges ; les acteurs allaient commencer, lorsqu’il arriva un ordre du premier président du parlement, portant défense de jouer la pièce.
Molière avait passé, des amusements que l’on se fait avec un enfant, à l’amour le plus violent qu’une maîtresse puisse inspirer ; mais il savait que la mère avait d’autres vues qu’il aurait de la peine à déranger. […] Baron a toujours été un de ces sujets heureux qui touchent à la première vue. […] » Ces parents saisirent ce conseil, plus par envie de se défaire de l’enfant, pour dissiper plus aisément le reste de son bien, que dans la vue de faire valoir le talent qu’il avait apporté en naissant. […] La pièce entière parut la première et la seconde fois au Raincy, au mois de novembre suivant, et en 1665 ; mais Paris ne l’avait point encore vue en 1667. […] répliqua Baron, qui s’était donné toute liberté de parler devant Molière, vous êtes si bons amis, et monsieur, après une si longue absence, n’a, à la première vue, que des contes à vous dire !